Alfred-Isidore Piébourg
| Architecte municipal (d) Chartres | |
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| - | |
| Naissance | |
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| Décès |
(à 87 ans) Chartres |
| Nationalité | |
| Formation | École royale des Beaux-Arts (1836-1839) (atelier Jean-Nicolas Huyot) |
| Activité | |
| Père |
François Pierre Isidore Piébourg |
| Enfant |
| Membre de |
Société centrale des architectes français (d) () |
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| Mouvement |
Alfred-Isidore Piébourg, né Chartres à le 3 janvier 1815[1] et mort le 28 novembre 1902[2] à Chartres est un architecte français[3].
Biographie
Après des études secondaires à Chartres, Alfred-Isidore Piébourg se rend à Paris pour y étudier l’architecture. Il est admis à l’École des beaux-arts, où il devient l’élève de l’architecte Jean-Nicolas Huyot. Il quitte l’école en 1839 et revient à Chartres, sa ville natale[3].
En 1850, il est nommé architecte de la ville de Chartres, poste qu’il occupe jusqu’au 15 octobre 1875. Durant ses vingt-cinq années de fonctions municipales, il supervise de nombreux projets importants, dont l’école Saint-Ferdinand (1858), le théâtre municipal (1859-1861), ou bien encore le musée et la bibliothèque intégrés à l’hôtel de ville (1870).
Parallèlement à ses fonctions publiques, il mène une activité privée prolifique, réalisant de nombreux bâtiments civils : écoles, mairies, presbytères, habitations privées, bâtiments ruraux, moulins, fermes. Parmi ses œuvres notables figure le château de Marcouville, situé dans le canton de Brezolles (Eure-et-Loir)[3].
Membre de la Société centrale des architectes français depuis le 26 décembre 1852[4], il reste affilié à cette organisation pendant un demi-siècle. Bien qu’il ait pratiquement cessé d’exercer lorsqu’est fondée la Caisse de défense mutuelle des architectes, il choisit d’en être l’un des premiers adhérents.
Il décède à Chartres le 28 novembre 1902, quelques mois après la mort de son fils, Alfred-Étienne Piébourg, survenue le 30 mai de la même année[5].
Principales réalisations
- Mairie-école de Pontgouin (1854-1860)[6].
- École Saint-Ferdinand de Chartres (actuelle école Maurice de Vlaminck), 7 boulevard Adelphe Chasles, Chartres (1858)[3],[5].
- Théâtre Municipal de Chartres (1859-1861), Inscrit MH (1984)[7].
- Le musée et la bibliothèque dans l'hôtel de ville de Chartres (1870-1879)[3].
- Succursale de la Banque de France à Chartres avec les architectes Alfred-Étienne Piébourg et Jean Charles Laisné (1875)[3].
- École de filles de l'hospice de La Ferté-Vileneuil (1873-1877)[3].
- Château de Marcouville à Vitray-sous-Brezolles[3].
- École et mairie de Beauche (1874-1882)[3],[8].
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École Saint-Ferdinand de Chartres, actuelle école Maurice Vlaminck, 1858.
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Théâtre municipal de Chartres, 1859-1861.
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Marie-école de Beauche, 1874-1882.
Notes et références
Références
- ↑ Archives départementale d'Eure-et-Loir (AD28), registres paroissiaux et d'état-civil, Chartres, 1815, 3 E 085/101, vue. 4/245. Disponible en ligne
- ↑ Archives départementale d'Eure-et-Loir (AD28), registres paroissiaux et d'état-civil, Chartres, 1902, 3 E 085/335, vue.146/167. Disponible en ligne
- Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968), AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968) et Institut national d'histoire de l'art, Piébourg, Isidore, (lire en ligne).
- ↑ « CTHS - PIÉBOURG Alfred Isidore », sur cths.fr (consulté le )
- L'Architecture, n°49, 6 décembre 1902.
- ↑ Archives départementales d'Eure-et-Loir (AD 28), 2O 2725, Dossier d'administration communale de Pontgouin.
- ↑ « Théâtre municipal », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- ↑ Archives départementales d'Eure-et-Loir (AD 28), 2O 279, Dossier d'administration communale de Beauche.
Voir aussi
Sources
- L'Architecture, n°49, 6 décembre 1902. Article en ligne
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Ressources relatives aux Beaux-Arts : Aghora : Notice de présentation de l'architecte
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