Alexander Maximilian Seitz

Biographie
Naissance	1811; Munich
Décès	18 avril 1888; Rome
Nationalité	bavaroise
Activité	Peintre
Fratrie	Maximilian Joseph Seitz (d)

Alexander Maximilian Seitz, né en 1811 à Munich et mort le 18 avril 1888 à Rome, est un peintre allemand, membre du mouvement nazaréen, groupe d'artistes rattachés au romantisme qui souhaitent refonder et revitaliser l'art par les valeurs spirituelles de la religion chrétienne.

Biographie

Alexander Maximilian Seitz est le fils aîné du graveur Johann Baptist Seitz (de). Formé par son père, il est admis en 1823, à l'âge de 12 ans, comme élève à l'Académie des beaux-arts de Munich ; il y a comme professeurs Peter von Cornelius et Heinrich Maria von Hess^[1]. En 1829, son tableau Joseph vendu en esclavage par ses frères, présenté à l'exposition d'art de Munich, connaît le succès^[2] ; il réalise quelques fresques d'après le projet de Hess dans la Kreuzkirche à Munich^[1].

En 1835 il se rend à Rome avec Cornelius et se joint aux Nazaréens réunis dans le monastère abandonné de San Isidoro ; il se lie plus particulièrement avec le peintre Johann Friedrich Overbeck^[3].

Seitz s'installe définitivement à Rome ; il y épouse Gertrud Platner, fille du peintre-diplomate Ernst Zacharias Platner (de)^[3]. Leur fils, le peintre Ludovico Seitz (1844-1908), dirige la pinacothèque vaticane.

Seitz meurt le 18 avril 1888 à l'âge de 77 ans à Rome.

Œuvre

Alexander Maximilian Seitz a surtout peint des motifs religieux ; il a réalisé des retables et des fresques. Ses tableaux de genre reprennent la vie populaire romaine et sont caractérisés par des compositions riches en figures, étroitement liées au style des Nazaréens^[1].

Il peint avec l'aide de son fils des fresques dans la cathédrale Saint-Pierre de Đakovo en Croatie, en partie d'après les dessins d'Overbeck et en partie d'après les siens : scènes de l'Ancien Testament dans la nef centrale, scènes de la vie de saint Pierre dans le chœur^[4].

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Alexander Maximilian Seitz » (voir la liste des auteurs).

Hyacinth Holland 1891.
↑ (en) « Alexander Maximillian Seitz (German, 1811 - 1888). Joseph being sold into salvery, 1829 », sur www.gallery19c.com.
Sonja Baranow 1983.
↑ (bs) Dragan Damjanovic, « Nacionalne ideologije i umjetnost u 19. stoljeću na primjeru fresaka u apsidama đakovačke katedrale [Idéologies nationales et art du XIXe siècle à l'exemple des fresques des absides de la cathédrale de Đakovo] », Društvena Istraživanja, vol. 18, n^o 3,‎ juin 2009, p. 461–478 (présentation en ligne).

Bibliographie

(de) « Alexander Maximilian Seitz », dans Hans Vollmer (dir.), Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart (Thieme-Becker), Leipzig, E. A. Seemann, 1936 (lire en ligne), vol. 30, p. 468.
(de) Sonja Baranow, « Seitz, Alexander Maximilian », dans Horst Ludwig (dir.), Münchner Maler im 19. Jahrhundert, Munich, Bruckmann, 1983, vol. 4, p. 148-150
(de) Hyacinth Holland, « Seitz, Alexander », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), Leipzig, Duncker & Humblot, 1891 (lire en ligne), vol. 33, p. 655-656.
(de) Andrea Teuscher, « Seitz. Künstler Familie in München », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), Berlin, Duncker & Humblot, 2010 (ISBN 978-3-428-11205-0, lire en ligne), vol. 24, p. 201-204.

Articles connexes

Mouvement nazaréen

Liens externes

Ressources relatives aux beaux-arts :
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Deutsche Biographie
- Hrvatska Enciklopedija
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- GND

Portail de la peinture
Portail de l’Allemagne

[Hyacinth_Holland1891-1] Hyacinth Holland 1891.

[2] (en) « Alexander Maximillian Seitz (German, 1811 - 1888). Joseph being sold into salvery, 1829 », sur www.gallery19c.com.

[Sonja_Baranow1983-3] Sonja Baranow 1983.

[4] (bs) Dragan Damjanovic, « Nacionalne ideologije i umjetnost u 19. stoljeću na primjeru fresaka u apsidama đakovačke katedrale [Idéologies nationales et art du XIXe siècle à l'exemple des fresques des absides de la cathédrale de Đakovo] », Društvena Istraživanja, vol. 18, n^o 3,‎ juin 2009, p. 461–478 (présentation en ligne).

[1]

[2]

[3]

[4]