Il existe des variants du gène ALDH2 entraînant une diminution de l'activité de l'enzyme, essentiellement présents en Extrême-Orient[5] et entraînant une intolérance à la prise d'alcool. En effet, l'alcool, une première fois métabolisé en éthanal, n'est plus transformé en acide acétique (ou acétate), suscitant une sensation désagréable de nausée, proche de celle ressentie lors d'une gueule de bois ou sous l'effet du disulfirame, un médicament utilisé contre l'alcoolisme[6],[7]. Cette variante du gène ALDH2 à elle seule ne suffit toutefois pas à empêcher l'alcoolisme : on a ainsi constaté qu'entre 1972 et 1992, le nombre de Japonais porteurs de cette variante et ayant des comportements alcooliques avait augmenté de 2,5 % à 13 %, notamment sous l'influence d'une culture de la boisson s'étant développé dans les milieux d'affaires [6].