Albert Brouett
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | 
 (à 57 ans) 18e arrondissement de Paris  | 
| Nom de naissance | 
Albert Julien Brouette  | 
| Nationalité | |
| Activités | 
Albert Julien Brouette dit Albert Brouett ou Brouett, né le dans le 2e arrondissement de Lyon[1] et mort le dans le 18e arrondissement de Paris[2], est un artiste de music-hall, acteur et réalisateur de cinéma français[3],[4].
Biographie
Fils d'un acteur et administrateur de théâtre[5], Albert Brouette débute vers 1905 d'abord sous le nom de Brouette fils à la Scala de Bruxelles[6] puis sous celui de Brouett'[7] dans des revues de music-halls comme danseur, musicien et comique. En 1913, il se produit en duo avec Wodson[8] pour une saison au Coliséum[9]. L'année suivante, il débute au cinéma dans Le Tango de la mort, un court-métrage anomyme qui sort à la veille de la déclaration de guerre.
Brouett reprend le chemin des studios dès 1917 où il poursuivra sa carrière pendant encore 30 ans. Entre 1921 et 1923, il réalise 5 courts-métrages en Angleterre. Il apparaîtra à l'écran pour la dernière fois en 1947 deux ans après sa mort dans Carré de valets d'André Berthomieu où il joue le rôle d'un prévenu.
Filmographie
Comme acteur
- 1914 : Le Tango de la mort réalisation anonyme (554 m)
 - 1918 : La Vengeance de Rigadin de Georges Monca (375 m) - Saturnin
 - 1918 : Rigadin dans les Alpes de Georges Monca (295 m)
 - 1918 : Les Leçons de chant de Rigadin de Georges Monca (400 m) - Gourdinais
 - 1918 : La Femme de Rigadin de Georges Monca (375 m)
 - 1918 : Numéro 30, série 10 de Georges Monca (656 m) - Narcisse Javelin
 - 1919 : Rigadin et le Code de l'honneur de Georges Monca (360 m) - M. Dupont
 - 1923 : L'Affaire du courrier de Lyon de Léon Poirier (7,100 m, en trois époques) - Campion
 - 1923 : Violettes impériales de Henry Roussell - Le docteur Malavert
 - 1928 : Paradis de Demson Clift - Le détective
 - 1929 : Would You Believe It ! de Walter Forde
 - 1929 : The Silent House de Walter Forde - Peroda
 - 1929 : The Broken Melody (en) de Fred Paul (en) - Jacques
 - 1934 : Le Centenaire de Pierre-Jean Ducis - court métrage - Un musicien
 - 1934 : Les Nuits moscovites de Alexis Granowsky - Un habitué du cercle
 - 1935 : Les Sœurs Hortensias de René Guissart - Byg
 - 1935 : Un soir de bombe de Maurice Cammage - Un docteur
 - 1936 : Bach détective de René Pujol - Un élève de Lesueur
 - 1937 : L'Alibi de Pierre Chenal - L'huissier
 - 1937 : Le Porte-veine d'André Berthomieu - L'employé de banque
 - 1937 : Ignace de Pierre Colombier - Le médecin
 - 1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir - Un prisonnier
 - 1938 : La Tragédie impériale de Marcel L'Herbier - Un solliciteur
 - 1938 : Café de Paris de Yves Mirande et Georges Lacombe - Un inspecteur
 - 1938 : Métropolitain de Maurice Cam
 - 1938 : Mon curé chez les riches de Jean Boyer
 - 1938 : Retour à l'aube de Henri Decoin - Le voyageur à la couronne
 - 1941 : Mademoiselle Swing de Richard Pottier - Un membre de l'association
 - 1942 : Picpus de Richard Pottier
 - 1942 : Marie Martine de Albert Valentin
 - 1943 : La Ferme aux loups de Richard Pottier - Un employé de la morgue
 - 1943 : Le Corbeau d'Henri-Georges Clouzot - Un suspect
 - 1946 : Le Dernier Sou d'André Cayatte - Un visiteur de la prison
 - 1947 : Carré de valets d'André Berthomieu - Un prévenu
 
Comme scénariste
- 1921 : Who is the Boss ?, de et avec Albert Brouett
 
Comme réalisateur
- 1921 : Who is the Boss ?
 - 1922 : A Rogue in Love[10]
 - 1923 : Early Birds, d'après le sketch de Fred Karno
 - 1923 : Mummings Birds, d'après le sketch de Fred Karno
 - 1923 : Jail Birds, d'après le sketch de Fred Karno
 
Notes et références
- ↑ Archives de Lyon 2e, acte de naissance no 881 année 1888 (vue 185/343) (sans mention marginale de décès)
 - ↑ Archives de Paris 18e, acte de décès no 3339, année 1945 (vue 27/31)
 - ↑ Archives des Vosges, registre matricule no 81, classe 1908, bureau d'Epinal (avec mention de sa profession)
 - ↑ Archives de Bruxelles, acte de mariage no 1411 année 1910 (vue 371/791) (avec mention de sa profession)
 - ↑ Théâtres. Notes et potins. Le Radical, 24 juin 1907, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
 - ↑ Le Cap-Ferret. L'Avenir d'Arcachon, 30 août 1905, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
 - ↑ Courrier de la semaine. Autres scènes. Athénée. Le Monde artistique, 9 septembre 1911, p. 575, lire en ligne sur Gallica.
 - ↑ ou plutôt Woodson. Il s'agit sans doute du contorsionniste Manuel Woodson ou de son frère le voltigeur Johnny Woodson.
 - ↑ Le théâtre. Coliséum. L'Intransigeant, 8 mars 1913, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
 - ↑ Dans les cinémas. En Angleterre. Comoedia, 7 janvier 1923, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
 
Liens externes
- Portail du cinéma français
 - Portail de la réalisation audiovisuelle