Affaire Pascale Lecam
| Affaire Lecam | |
| Titre | Affaire Pascale Lecam |
|---|---|
| Fait reproché | Homicide |
| Chefs d'accusation | Enlèvement et assassinat |
| Pays | France |
| Ville | Bruyères-le-Châtel |
| Date | |
| Nombre de victimes | 1 : Pascale Lecam |
| Jugement | |
| Statut | Affaire non résolue |
L'affaire Pascale Lecam est une affaire criminelle française non élucidée dans laquelle, Pascale Lecam, vingt et un ans, étudiante en gestion a été trouvée, nue, torturée avec un tournevis, étranglée et le crâne fracassé à coups de pierre, le , dans un champ à Bruyères-le-Châtel.
Pascale Lecam est considérée comme la quatrième victime des « Meurtres de la RN20 »[1],[2].
Biographie
Les faits et l'enquête
Les enquêteurs feront le rapprochement avec trois autres affaires présentant des similitudes[3] :
Les enquêteurs envisagent l'existence d'un tueur en série sévissant aux abords de la RN 20 entre Étampes et Arpajon, en France, surnommé : « l'étrangleur d'Étampes », « le tueur de blondes » ou « le sadique de la RN 20 ».
Prélèvements d'ADN
Comme le veut la procédure, tous les scellés avaient été détruits après chaque instruction, à l'exception de trois mouchoirs jetables, souillés par des traces de sperme, retrouvés près du corps de la victime[4]. En 2008, des prélévements d'ADN sur ces mouchoirs, permettent de relancer l'enquête[5].
Cette empreinte génétique, grâce au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), mène à un certain Philippe L.[6], né en 1963, âgé de 46 ans au moment de son arrestation), sans profession, gravitant dans les milieux nomades des ferrailleurs[7], petit délinquant condamné pour divers faits de violences, et qui a fréquenté le pub du quartier latin, à Paris, où Pascale, a été vue vivante pour la dernière fois le samedi .
D'après Jean-François Pascal, le procureur de la République d'Évry, si des éléments permettent de suspecter l'individu, le fait que son ADN ait été retrouvé ne constitue « pas une preuve » de son implication. Les faits étant couverts par la prescription, le suspect a donc été relâché[8].
En octobre 2024, le journal Marianne révèle que Philippe L. a été condamné pour viol en mars 2024 dans une autre affaire[9].
Notes et références
- ↑ Jean Arca, « L'étrangleur de la RN20 : la condamnation d'un ancien suspect va-t-elle réveiller la justice ? », sur www.marianne.net, (consulté le )
- ↑ « Les meurtres oubliés de la RN20 », sur lejdd.fr, (consulté le )
- ↑ « Vingt-six ans après, quatre meurtres non résolus », Ouest-France, .
- ↑ AFP, Un suspect identifié trente ans plus tard par des traces de sperme, 20 Minutes, .
- ↑ Jean-Pierre Vergès, Quatre crimes et un ADN, trente ans après, Le Journal du dimanche, .
- ↑ Tueur de la N 20 : la piste ADN
- ↑ F. C., « Arrêté 26 ans après les meurtres », La Dépêche du Midi, .
- ↑ « L'homme suspecté du meurtre d'une bretonne en 1983 a été libéré », Ouest-France.
- ↑ Jean Arca, « L'étrangleur de la RN20 : la condamnation d'un ancien suspect va-t-elle réveiller la justice ? », sur www.marianne.net, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Solène Haddad, Affaires criminelles inexpliquées, City Editions, , (ISBN 978-2-824-60304-9), chapitre « Le sadique de la RN20 ».
Documentaire télévisé
- « Le mystère des meurtres de la RN20 » le dans Les faits Karl Zéro sur 13e rue.
Émission radiophonique
- « L'affaire des meurtres en série sur la RN 20 » le dans L'Heure du crime de Jacques Pradel, sur RTL.
- Portail de la criminologie
- Portail de l’Essonne
- Portail des années 1980