Adrien Pierre Barthélemy Cochelet

Adrien Pierre Barthélémy Cochelet
Fonction
Député de l'Assemblée constituante
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 51 ans)
Les Épioux
Nationalité
Activité
Enfants

Adrien Pierre Barthélemy Cochelet, né le à Charleville et mort le aux Épioux, (actuellement Lacuisine) dans le département des Forêts, est un magistrat français et député aux États généraux de 1789. Il siège jusqu'à la fin de la session de l'Assemblée nationale constituante le .

Biographie

Adrien Pierre Barthélemy Cochelet est né le à Charleville[1],[2].

Il est lieutenant-général du bailliage de Charleville[3].

Il est élu député aux États généraux de 1789 par la justice seigneuriale de la principauté d'Arches et Charleville, qui fait partie des « pays divers n'ayant fait l'objet d'aucun règlement royal, dont les députations ont été admises par décision spéciale de l'Assemblée nationale »[3]. Il est admis à siéger par le décret du 19 janvier 1790[4],[3] après avoir, lors de la séance du , fait un rapport à la barre de l'Assemblée nationale Constituante sur le problème ses subsistances à Charleville[5]. À l'Assemblée, il fait partie des députés réformateurs et prend part à plusieurs débats sur la justice[1].

Après la fin de la session de l'Assemblée nationale constituante, il offre à l'Assemblée nationale législative un faisceau d'armes le , alors qu'il dirige une manufacture de fusils. Il est ensuite commissaire ordonnateur de l'armée en Belgique. Le , alors qu'il est à Liège, il écrit à la Convention pour dénoncer les « friponneries » de certains fournisseurs. En , il se plaint à la barre de la Convention d'avoir été démis par les représentants en mission[1]. Le 9 thermidor an II (), il est chargé par la Commission du commerce de la Convention de participer aux opérations des « agences d'évacuation » — créées pour mettre en coupe réglée les pays conquis — en Belgique, au Luxembourg et dans les pays entre Meuse et Rhin[6].

Il meurt le aux Épioux, alors dans le département des Forêts, aujourd'hui à Lacuisine, section de la ville de Florenville dans la province belge de Luxembourg[1],[2].

Il est le père du diplomate et sénateur Adrien-Louis Cochelet[7].

Publications

  • Moyens d'assurer et de faciliter la subsistance du peuple avec la récolte de 1789, , 8 p. (lire en ligne).
  • Aux citoyens liégeois, aux soldats citoyens et aux citoyens soldats de l'armée française, Liège, , 6 p. (lire en ligne).
  • Au nom de la République française. Le 6 février de l'an 2me de la République française, heure de midi, Liège, , 8 p. (lire en ligne).
  • Extrait du procès-verbal du Conseil municipal provisoire, séance du lundi 28 janvier, l'an 2me. de la République françoise ; suivi du discours au magistrat du peuple liegeois, par le commissaire national Cochelet, le 27 de janvier, l'an 2me. de la République françoise, Liège, , 8 p. (lire en ligne).
  • Au nom de la République françoise, Liège, , 7 p. (lire en ligne).
  • Rapport fait au comité militaire de la Convention nationale, Imprimerie nationale, 6 mars de l'an deuxième de la république française, 11 p. (lire en ligne).

Références

  1. Robert, Bourloton et Cougny 1890, p. 142.
  2. « Adrien, Pierre, Barthélémy Cochelet - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  3. Armand Brette, Les Constituants : Liste des députés et des suppléants élus à l'Assemblée constituante de 1789, précédée d'un avertissement, Paris, Charavay, coll. « Publications de la Société de l'histoire de la Révolution française », , XXXVII-310 p. (lire en ligne), p. 186.
  4. « Vérification des pouvoirs de M. Cochelet, lors de la séance du 19 janvier 1790 au soir », Archives parlementaires de la Révolution Française, vol. 11, no 1,‎ , p. 256–256 (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Discussion suite à l'adresse des villes ayant du mal à pourvoir à leur subsistance, lors de la séance du 10 décembre 1789 », Archives parlementaires de la Révolution Française, vol. 10, no 1,‎ , p. 498–499 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Pierre Caron, « Les «Agences d'évacuation » de l'an II », Revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. 13, no 2,‎ , p. 153–169 (DOI 10.3406/rhmc.1909.4592, lire en ligne, consulté le ).
  7. Aurélien Lignereux, Les Impériaux : Administrer et habiter l'Europe de Napoléon, Paris, Fayard, coll. « Fayard histoire », (ISBN 978-2-213-71029-7), p. 277.

Voir aussi

Bibliographie

  • Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny (dir.), Dictionnaire des parlementaires français : comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, t. II : Cay-Fes, Paris, Bourloton, (lire en ligne), p. 142.

Articles connexes

Liens externes

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