Adonis (cheval)
| Espèce | |
|---|---|
| Race | |
| Couleur |
Crème (d) |
| Sexe | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | |
| Taille |
15,2 palme |
| Père |
Blondin (d) |
| Mère |
La Cigne (d) |
| Propriétaire |
Adonis est un cheval crème du Hanovre, favori du roi d'Angleterre George III. Son portrait a été réalisé par le peintre britannique James Ward.
Histoire
Adonis naît en 1784 au haras d'état de Memsen[1]. Il est exporté à l'âge de sept ans à Londres, à la demande du roi George III[2]. Les chevaux Cream du Hanovre sont en principe dévolus à la traction des attelages royaux[3]. Cependant, George III monte ce cheval qui est son favori lors de ses revues de troupes, ce qui participe de beaucoup à sa popularité[4]. Il le monte notamment lors du simulacre d'escarmouche de Hyde Park en 1798[1].
Le roi monte cet étalon jusqu'en 1811, alors qu'il est âgé de 73 ans et Adonis de 26 ans[2].
Description
Adonis est un étalon de race Crème du Hanovre, c'est-à-dire Cream en anglais[5]. Comme tous les chevaux de cette lignée, il est caractérisé par une couleur blanc-crème, des crins luxuriants et une peau rose[5].
Son pelage est parfaitement blanc, il est le seul cheval du haras du Hanovre à avoir cette couleur de robe à son époque[6]. Il est né blanc (whiteborn), au contraire de la majorité des chevaux de son époque[2]. Il atteint la taille de 15,2 mains (1,54 m) à l'âge adulte[2].
Origines
Les Cream ont des origines principalement danoises et espagnoles[5]. Leur race s'est éteinte au début du XXe siècle[2].
Héritages et honneurs
Ce cheval a été apprécié de différents peintres, car sa couleur claire permet de créer un contraste en peinture, par comparaison aux robes sombres des autres chevaux[4]. Adonis a été immortalisé quatre fois en peinture par James Ward, dont une fois durant les années 1820, sous George IV[7],[2]. Sa représentation la plus célèbre est celle que créée William Beechey en 1798 dans George III reviewing the 10th Light Dragoon[8].
Il est vraisemblablement représenté à la craie blanche sous forme de silhouette sur l'herbe d'une prairie où le roi avait séjourné près de Weymouth, la silhouette a été découverte en 1808[2].
Notes et références
- Delalex et Salomé 2024, p. 45.
- Delalex et Salomé 2024, p. 46.
- ↑ Delalex et Salomé 2024, p. 43.
- Delalex et Salomé 2024, p. 44.
- Delalex et Salomé 2024, p. 42.
- ↑ (en) « Anecdotes of George III », The Literary Gazette, Or, Journal of Criticism, Science, and the Arts, James Maxwell, , p. 255-256 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ (en) Susanna Forrest, The Age of the Horse: An Equine Journey through Human History, Atlantic Books, (ISBN 978-0-85789-899-9, lire en ligne), p. 167.
- ↑ (en) Sean Magee, In Praise of Famous Horses: An A-Z of the Most Celebrated in History and Culture, Myth and Sport, Orion, (ISBN 978-1-4746-1081-0, lire en ligne).
Annexes
Article connexe
Bibliographie
- [Delalex et Salomé 2024] Hélène Delalex et Laurent Salomé, Cheval en majesté, Lienart Éditions, , 588 p. (ISBN 978-2-35906-450-6)..
Liens externes
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