Adolphe Henri Laissement

Adolphe Henri Laissement
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Adolphe Henri Laissement
Nationalité
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Maître
Genre artistique
Distinction
Signature de Laissement dans son dossier de Légion d'honneur.

Adolphe Henri Laissement, né le à Paris 3e et mort le à Paris 8e, est un artiste peintre français.

Biographie

Entré en 1872 à l’École des beaux-arts de Paris, Adolphe Henri Laissement est un des plus brillants élèves d’Alexandre Cabanel[1]. S’étant fait une spécialité du tableau de genre[2], toute sa vie a été entièrement consacrée à son art[1].

Il est entré dans la notoriété avec Une lecture au comité de la Comédie-Française, où il avait groupé, autour de Jules Claretie, les portraits des sociétaires du théâtre[3]. Il a conquis tous les grades de la hiérarchie des Salons[2], et plusieurs de ses œuvres ont obtenu des mentions et des médailles : une médaille d’or de 3e classe en 1898 ; une médaille de bronze en 1900 à l’Exposition universelle de Paris, et une médaille d’or en 1905, année où il a été hors-concours du Salon pour son tableau les Mauvais joueurs.

On lui doit entre autres toiles particulièrement bien accueillies au Salon, la Femme au fard. le Retour des Glaneurs, la Femme à la pie, Au salon des artistes français, les Joueurs d’échecs, etc. Excellent pastelliste, il a laissé, d’autre part, bon nombre de portraits exécutés au crayon végétal[3].

Spécialisé, dans ses dernières années, dans les portraits et les tableaux de genre anticléricaux dépeignant des cardinaux dans des saynètes anecdotiques — sujets alors à la mode —, il a fait, en 1920, à la galerie Georges Petit, une exposition de pastels qui a obtenu un immense succès. Décrit comme « profondément droit et noble », Laissement « ne manquait pas d'esprit » et « mettait dans ses notations anecdotiques une certaine malice agréable[2]. »

Il était membre de la Société des artistes français et faisait partie des membres de la goguette du Cornet. En 1907, à la suite de son tableau les Journalistes républicains, il a été décoré de la Légion d’honneur[1]. Mort des suites du tétanos, il a été, à l’issue de ses obsèques à l’église Saint-Louis-d'Antin de Paris[1], inhumé à Paris au cimetière de Montmartre.

Distinctions

Œuvres

Peintures

  • Paris :
    • Comédie-Française : Une lecture au comité de la Comédie-Française, Salon de 1888.
    • musée Carnavalet : Portrait collectif des membres de l'Association des journalistes républicains Français, 1907.
  • Soissons, musée de Soissons : Les Joueurs d’échecs, huile sur toile, 150,5 × 200 cm, inv. 93.7.2549.
  • La Partie de billard au cercle Volney.
  • La Femme au fard.
  • Le Retour des glaneurs.
  • Au salon des artistes français.
  • Les Foins.
  • Les Loisirs des Vacances.
  • Le Miroir.
  • La Femme à la pie.
  • Les Dernières Nouvelles.
  • Les Joueurs d’échecs.
  • Le Bûcheron.

Illustration d’ouvrages

Galerie

Notes et références

  1. A. d’E., « Henri Laissement est mort », Comœdia, vol. 15, no 3039,‎ , p. 2 (ISSN 1247-6757, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  2. « Les Disparus », Le Bulletin de la vie artistique, vol. 2, no 8,‎ , p. 251 (ISSN 2390-3864, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  3. « Nous apprenons… », Paris, Paris, vol. 35, no 2354,‎ (ISSN 1256-0391, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).

Liens externes

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