Adolphe Coquet

Adolphe Coquet
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean François Adolphe Coquet
Nationalité
Formation
Activité
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Distinctions

Adolphe Coquet, né le à La Guillotière et mort à Lyon le [1], est un architecte français.

Biographie

Adolphe Coquet est le fils de François Coquet, marchand de grains, et de Françoise Regnier. En 1856, il est élève à l'école des arts et métiers d'Aix-en-Provence. Il est ajusteur aux ateliers d'Oullins.

Adolphe Coquet étudie à l'École des beaux-arts de Lyon où il suit notamment les cours de Chenavard, Louvier, premier prix d'architecture. Il est ensuite élève de Questel à Paris, et entre en 2e classe de l'école des beaux-arts de Paris le [2]. Il obtient plusieurs médailles, il participe au prix Rougevin dont il obtient le 1er prix le . Il est logiste au concours de Rome et obtient le 1er accessit en 1871.

Il a obtenu la médaille d'or à l'Exposition universelle de Lyon en 1872. Il expose au Salon des artistes français à Paris en 1873.

Il est actif au Chili de 1875 à 1880 où il réalise les grilles du parc Cousiño à Santiago, la décoration de l'hôtel Cousiño, le monument de Peña à Valparaiso. Il travaille ensuite aux îles Canaries où il fait le mausolée de Diego Ponte del Castillo, mort en avril 1880, dans les jardins du marquisat de la Quinta Roja à La Orotava, en 1881.

Il est primé dans de nombreux concours publics :

  • 1er prix pour le théâtre et casino à Aix-les-Bains en 1882,
  • 1er prix pour l'hospice général de Vichy en 1883.

Il réalise des hôtels particuliers à Lyon, Saint-Clair et Rive-de-Gier, la Villa Chabrand, à Barcelonnette (1884), la Villa Les Tourelles, à Barcelonnette (1885), des églises et des tombeaux aux cimetières de Rive-de-Gier et de la Guillotière à Lyon. Il construit le groupe scolaire des rues Mazenod et Chaponnay, et l'école place Guichard à Lyon en 1887.

Il réalise le grand Hôtel-sanatorium de la Société Anglo-espagnole à Puerto de la Cruz, en 1887-1889.

Il a obtenu une médaille d'argent à l'exposition universelle de 1889.

Devenu aveugle à 52 ans, il s'est exercé à la poésie.

Publications

Il a rédigé en collaboration plusieurs ouvrages :

  • Notice sur le Mont-Saint-Michel, 1877,
  • Notes sur les Antiquités romaines en Afrique, 1877,
  • Notice sur les marbres de Saillon (Valais), 1883.
  • L'abbaye de Haute-Combe, 1883
  • Une Excursion aux îles Canaries, 1884,
  • Notice historique sur la vie et les œuvres d’Antoine-Marie Chenavard, 1887,
  • Histoire de la Société académique d'architecture de Lyon, 1906.

Réalisations

Il réalise les travaux d'architecture suivants[2] :

  • le monument des enfants du Rhône à Lyon, de 1882 à 1887 ;
  • un groupe scolaire à Lyon, actuel collège Raoul Dufy ;
  • l'hôpital général de Vichy, comprenant un hôpital thermal, un hôpital civil, un orphelinat , etc.
  • le grand Hôtel Sanatorium sur l'île de Tenerife ;
  • l'entrée du château de la Serraz ;
  • mausolée en marbre de Carrare pour le Marquis de la Quinta Roja à La Orotava, Tenerife ;
  • divers hôtels particuliers à Lyon et Rive-de-Gier ;
  • divers tombeaux et chapelles funéraires.

Dessins d'architecture

  • Campanile ou tour pour les cloches, graphite, plume, encre noire et aquarelle, H.47.7 ; L.27.8 cm[3]. Paris, Beaux-Arts[4]. Concours d'émulation de l'ENSBA du 5 octobre 1858.

Membre de sociétés savantes

Coquet est admis dans plusieurs sociétés savantes[2] :

Distinctions

Notes et références

  1. Acte de décès no 2334 de la page 136/177, cote du registre 2E2072. Il faut cliquer sur "Accéder aux registres" puis sur "Personnalités" puis sur "C" puis on cherche le nom., en ligne sur le site des archives municipales numérisées de Lyon
  2. Léon Charvet, Lyon artistique. Architectes : notices biographiques et bibliographiques avec une table des édifices et la liste chronologique des noms, Lyon, Bernoux et Cumin, , 436 p. (lire en ligne), p. 88 à 90.
  3. « Campanile ou tour pour les cloches », sur Cat'zArts
  4. Emmanuelle Brugerolles (dir.), Bâtir sous le Second Empire, Beaux-Arts de Paris éditions, (ISBN 978-2-84056-549-9), p. 48-52
  5. « Jean François Adolphe Coquet », base Léonore, ministère français de la Culture.

Annexes

Liens externes

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