Achille Samyn
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Achille Samyn, né le 11 février 1908 à Ploegsteert et mort à une date inconnue, est un coureur cycliste belge, spécialiste de l'américaine et du demi-fond.
Biographie
Ses parents habitent au Bizet non loin d'Armentières, en territoire belge. À six ans il est chassé de chez lui par la guerre. Il connait la triste vie des réfugiés. Il est à Soissons à la fin de la guerre, et c'est là qu'il fait ses débuts en course. Peu après, il part à Paris, devient sociétaire de Montparnasse Sportif, gagne au sprint un interclubs sur route. Daniel Brunel lui conseille alors de faire de la piste[1].
En novembre 1930, il gagne sa première américaine au Vél' d'Hiv', avec Marcel Cloarec, au cours d'un « samedi » du Vél' d'Hiv'[2] ; Pour être qualifié en vue de la finale de la saison, il faut enlever une seconde américaine avec le même équipier: c'est chose faite la semaine suivante[3]. Et la finale est également gagnée par les deux coéquipiers devant Diot-F. Wambst. Par la suite, Il passe à Vaugirard-Grenelle Sportif, puis au Gros-Caillou sportif[1].
Puis Samyn s’associe, en octobre 1931, avec Fernand Wambst[4], et pendant deux saisons, l'équipe Fernand Wambst-Samyn est considérée comme la meilleure de toutes les associations d'indépendants de la région parisienne, non seulement au Vel' d'Hiv', mais aussi à Buffalo, à la « Municipale » et à Saint-Denis[5],[6].
En novembre 1932, il devient professionnel et court avec Fernand Wambst[7]. Le premier résultat est une place de 3e dans une grande américaine du Vél' d'Hiv'. Mais le bel élan est bientôt rompu. Fernand Wambst tombe malade[8]. Il se plonge dans les courses ouvertes, avec de brèves remontées au premier plan, avec des équipiers éphémères : En 1934, il revient un temps à la route[9]. Puis il s'essaye au demi-fond[10]. En 1935, il s'associe avec Omer Taverne et court les six jours de Paris avec René Bouchard mais abandonnent[11],[12] ; court aussi avec René Comboudoux . En 1936, il court les six-jours de Saint-Etienne avec Fernand Wambst[13]. Au bout de cette période grise, il fait son service militaire[14] : huit mois, à Bruges. Huit mois pendant lesquels il court en tout et pour tout deux fois. La deuxième fois, il gagne une individuelle devant Frans Slaats. En 1938, il s'associe avec Guy Ovenberghe[1] et court les six jours de Saint-Etienne 1938 avec Norbert Buysse[note 1],[15].
En 1938-39, il revient au demi-fond[16],[17] et court les six jours de Paris 1939 avec Robert Naeye[18].
En 1941, il court le prix Dupré-Lapize avec le Suisse Jacques Besson[19] et des américaines avec August Meuleman[20],[21],[22]. En 1942 et 1943, il s'associe avec Emile Bruneau[23],[24],[25].
En 1952, il est directeur sportif piste du Gros-Caillou sportif[26].
Palmarès
- 1930
- Prix de Bondy sur route[27]
- 1932
- Prix Henri Esders, américaine avec Fernand Wambst
- Prix Hourlier-Comès amateurs et indépendants à Saint-Denis[28]
- 1934
- 2e de la Coupe de France, 100 km derrière moto commerciale
- 1935
- Prix Cyclo-Sport américaine avec Omer Taverne à Saint-Denis[29]
- 1936
- 2e d'une américaine de 100 km au Vél d'Hiv' avec Fernand Wambst
- 2e du Prix Goullet-Fogler avec Fernand Wambst
- Prix Emile Bouhours derrière cyclomoteur
- 1937
- Américaine à Saint-Etienne avec Maurice Depauw[30]
- 1938
- Prix de Montréal, américaine avec Guy Ovenberghe[31]
- Américaine à Nantes avec Guy Ovenberghe[32]
- Prix Blanchonnet-Cugnot à Saint-Denis avec Guy Ovenberghe[33]
- 1939
- Prix des Aspirants 25 km derrière motos au Vél' d'Hiv'[34]
- 1941
- 3e du Prix Dupré-Lapize avec Jacques Besson
- 2e du Prix Egg-Berthet avec August Meuleman
- 1942
- 2e du Prix Dupré-Lapize avec Emile Bruneau[35]
- 3e du Prix Hourlier-Comès avec Emile Bruneau[24]
- 1943
- 3e du Prix Dupré-Lapize avec Emile Bruneau
- Grand Prix du Parc des Princes, derrière moto commerciale[36],[37],[38]
- Prix Paris-Soir derrière Derny[39]
Notes et références
Notes
- ↑ Le frère d'Albert Buysse
Références
- « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « L'Athlète », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
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- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Les 17e Six-jours de Paris », L'Auto, (lire en ligne)
- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
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- ↑ « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
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- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Route et piste », sur Gallica, (consulté le )
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- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
Lien externe
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