Achille Samyn

Achille Samyn
Informations
Naissance
Décès
Date inconnue
Nationalité
Équipes amateurs
1930
1931
1932
Montparnasse Sportif
Vaugirard-Grenelle sportif
Gros-Caillou sportif
Équipes professionnelles
1933
1934
1935-1944
Individuel
Génial Lucifer-Hutchinson
Individuel
Équipes dirigées

Achille Samyn, né le 11 février 1908 à Ploegsteert et mort à une date inconnue, est un coureur cycliste belge, spécialiste de l'américaine et du demi-fond.

Biographie

Ses parents habitent au Bizet non loin d'Armentières, en territoire belge. À six ans il est chassé de chez lui par la guerre. Il connait la triste vie des réfugiés. Il est à Soissons à la fin de la guerre, et c'est là qu'il fait ses débuts en course. Peu après, il part à Paris, devient sociétaire de Montparnasse Sportif, gagne au sprint un interclubs sur route. Daniel Brunel lui conseille alors de faire de la piste[1].

En novembre 1930, il gagne sa première américaine au Vél' d'Hiv', avec Marcel Cloarec, au cours d'un « samedi » du Vél' d'Hiv'[2] ; Pour être qualifié en vue de la finale de la saison, il faut enlever une seconde américaine avec le même équipier: c'est chose faite la semaine suivante[3]. Et la finale est également gagnée par les deux coéquipiers devant Diot-F. Wambst. Par la suite, Il passe à Vaugirard-Grenelle Sportif, puis au Gros-Caillou sportif[1].

Puis Samyn s’associe, en octobre 1931, avec Fernand Wambst[4], et pendant deux saisons, l'équipe Fernand Wambst-Samyn est considérée comme la meilleure de toutes les associations d'indépendants de la région parisienne, non seulement au Vel' d'Hiv', mais aussi à Buffalo, à la « Municipale » et à Saint-Denis[5],[6].

En novembre 1932, il devient professionnel et court avec Fernand Wambst[7]. Le premier résultat est une place de 3e dans une grande américaine du Vél' d'Hiv'. Mais le bel élan est bientôt rompu. Fernand Wambst tombe malade[8]. Il se plonge dans les courses ouvertes, avec de brèves remontées au premier plan, avec des équipiers éphémères : En 1934, il revient un temps à la route[9]. Puis il s'essaye au demi-fond[10]. En 1935, il s'associe avec Omer Taverne et court les six jours de Paris avec René Bouchard mais abandonnent[11],[12] ; court aussi avec René Comboudoux . En 1936, il court les six-jours de Saint-Etienne avec Fernand Wambst[13]. Au bout de cette période grise, il fait son service militaire[14] : huit mois, à Bruges. Huit mois pendant lesquels il court en tout et pour tout deux fois. La deuxième fois, il gagne une individuelle devant Frans Slaats. En 1938, il s'associe avec Guy Ovenberghe[1] et court les six jours de Saint-Etienne 1938 avec Norbert Buysse[note 1],[15].

En 1938-39, il revient au demi-fond[16],[17] et court les six jours de Paris 1939 avec Robert Naeye[18].

En 1941, il court le prix Dupré-Lapize avec le Suisse Jacques Besson[19] et des américaines avec August Meuleman[20],[21],[22]. En 1942 et 1943, il s'associe avec Emile Bruneau[23],[24],[25].

En 1952, il est directeur sportif piste du Gros-Caillou sportif[26].

Palmarès

  • 1930
    • Prix de Bondy sur route[27]

Notes et références

Notes

  1. Le frère d'Albert Buysse

Références

  1. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  2. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  3. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  4. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  6. « L'Athlète », sur Gallica, (consulté le )
  7. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  8. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  9. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  10. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Les 17e Six-jours de Paris », L'Auto,‎ (lire en ligne)
  12. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  13. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  14. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  15. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  16. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  18. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  19. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  20. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  21. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  22. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  23. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  24. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  25. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  26. « Route et piste », sur Gallica, (consulté le )
  27. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  28. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  29. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  30. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  31. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  32. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  33. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  34. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  35. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  36. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  37. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  38. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  39. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )

Lien externe

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