Abdelaziz Rassâa
| Abdelaziz Rassâa | |
| Abdelaziz Rassâa en conférence à Sciences Po Paris, le . | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ambassadeur de Tunisie en France | |
| – (2 ans, 10 mois et 17 jours) |
|
| Prédécesseur | Mohamed Ali Chihi |
| Successeur | Mohamed Karim El Jamoussi (indirectement) |
| Ministre tunisien de l'Industrie et de la Technologie | |
| – (9 mois et 17 jours) |
|
| Président | Fouad Mebazaa (intérim) Moncef Marzouki |
| Premier ministre | Béji Caïd Essebsi |
| Gouvernement | Caïd Essebsi |
| Prédécesseur | Afif Chelbi |
| Successeur | Mohamed Lamine Chakhari (Industrie) |
| Secrétaire d'État tunisien chargé de l'Énergie renouvelable et des Industries alimentaires[1] | |
| – (4 ans) |
|
| Président | Zine el-Abidine Ben Ali Fouad Mebazaa (intérim) |
| Premier ministre | Mohamed Ghannouchi |
| Gouvernement | Ghannouchi I Ghannouchi II |
| Prédécesseur | Afif Chelbi |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Tunis, Tunisie |
| Nationalité | tunisienne |
| Parti politique | Nidaa Tounes |
Abdelaziz Rassâa (arabe : عبد العزيز الرصاع), né le à Tunis, est un ingénieur, diplomate et homme politique tunisien. Il est ministre de l'Industrie et de la Technologie du 7 mars au au sein du gouvernement de Béji Caïd Essebsi et ambassadeur de Tunisie en France du au .
Biographie
Famille et études
Abdelaziz Rassâa étudie à l'École nationale supérieure d'ingénieurs de Nancy (France), où il obtient, en , un diplôme en ingénierie de génie chimique[2]. À Paris, il obtient en un diplôme d'études approfondies en génie chimique et un diplôme d'ingénieur en pétrole. Au sein de l'École des hautes études commerciales de Montréal, il obtient, en , un diplôme d'études spécialisées en gestion des entreprises pétrolières[2].
Carrière professionnelle
Il commence à travailler à l'Entreprise tunisienne d'activités pétrolières (ETAP) en [2]. Il devient chef de projet pour le développement en 1984, poste qu'il conserve jusqu'en 1986, puis sous-directeur de la production, entre 1992 et 1994[2]. Il poursuit sa carrière au sein du ministère de l'Économie où il est chargé, de 1994 à 1995, des questions énergétiques et minières puis au sein du ministère de l'Industrie comme chargé, de 1995 à 1999, du programme triennal de promotion de la qualité. Entre et 2007, il y est directeur général de l'Énergie[2].
Il est membre du Conseil de l'ordre des ingénieurs.
Carrière politique
En 2007, il est nommé secrétaire d'État chargé de l'Énergie renouvelable et des Industries alimentaires[2] dans le premier gouvernement Ghannouchi. À la suite de la révolution de 2011, il devient ministre de l'Industrie et de la Technologie dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi, le . Son secrétaire d'État est Adel Gaâloul.
Le , le parti Nidaa Tounes annonce son ralliement[3].
Carrière diplomatique
Le est officialisé qu'il doit devenir ambassadeur de Tunisie en France[4]. Le , il est officiellement nommé à ce poste en remplacement de Mohamed Ali Chihi[5].
Le décret du met fin à sa mission en date du [6]. Ceci fait suite à l'ouverture d'une enquête sur une suspicion de corruption au sein de l'ambassade de Tunisie à Paris[7].
Vie privée
Il est marié et père de deux enfants[2].
Notes et références
- ↑ Le 4 janvier 2011, sa titulature change en « secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie et de la Technologie, chargé de l'Énergie renouvelable et des Industries agroalimentaires » puis, le 17 janvier, en « secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie et de la Technologie, chargé de l'Énergie ».
- Sadok Sayedi, « Biographie de M. Abdelaziz Rassâa, nouveau ministre provisoire de l'Industrie et de la Technologie », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
- ↑ « Quelles sont les personnalités qui ont rejoint Nidaa Tounès », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- ↑ « Qui est Abdelaziz Rassaa, nouvel ambassadeur de Tunisie à Paris », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- ↑ « France : fin de mission de l'ambassadeur de Tunisie à Paris », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
- ↑ « L'ambassadeur et le consul général de Tunisie à Paris arrivent au terme de leur mission », sur news.gnet.tn, (consulté le ).
- ↑ « Kais Saied met fin aux missions de l'ambassadeur et du consul tunisiens à Paris », sur webdo.tn, (consulté le ).
Articles connexes
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