Aïcha (film)

Aïcha

Réalisation Mehdi Barsaoui
Scénario Mehdi Barsaoui
Pays de production Tunisie
France
Qatar
Arabie saoudite
Italie
Genre Drame
Durée 123 minutes
Sortie 2024

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Aïcha est un film réalisé par Mehdi Barsaoui, sorti en 2024.

Synopsis

Dans une région défavorisée du Sud de la Tunisie, Aya, une jeune femme dans la vingtaine, tente de concilier un emploi précaire dans un hôte de Tozeur et ses responsabilités familiales. Lorsqu'elle survit à un grave accident de la route, elle choisit de disparaître et de refaire sa vie à Tunis sous une fausse identité. Alors qu'elle espère enfin s'émanciper, une bavure policière à laquelle elle assiste dans une boîte de nuit va bouleverser son existence, en prenant de l'ampleur sur les réseaux sociaux et dans les médias. Prise malgré elle dans un système répressif et corrompu, Aya se retrouve prise en étau entre la police et la famille de la victime de la bavure, confrontée aux limites de sa liberté et aux violences sociales de son pays.

Fiche technique

Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiques IMDb, présente dans la section « Liens externes ».

Distribution

Distinctions

Le film est récompensé du prix du Meilleur film méditerranéen de la Mostra de Venise 2024[1].

Accueil

Mehdi Barsaoui explore à nouveau les enjeux de la Tunisie de l'après-révolution après son premier film, Un fils. Il met notamment en exergue les inégalités entre le nord et le sud du pays, et s'attaque à la persistance d'un État policier corrompu[1].

Inspiré de faits réels, son personnage principal, Aya, est qualifiée par La Presse de Tunisie de « personnage tragique qui se conduit de manière exceptionnelle, déterminée jusqu'au bout »[1]. Saluant un film « audacieux et émouvant », le site Kapitalis apprécie la mise en scène des espaces nocturnes de la capitale, où le film « prend une tournure de thriller psychologique », Barsaoui manipulant « habilement la caméra pour traduire l'oppression de son personnage »[1].

Notes et références

  1. Oumeïma Nechi, « Aïcha, une quête de liberté dans une Tunisie en proie à la corruption », sur Courrier international, (consulté le ).

Liens externes

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