Aéroport de Cognac-Châteaubernard

Aéroport de Cognac-Châteaubernard

Vue de la base militaire de Cognac avec l'aéroport
Localisation
Pays France
Ville Cognac
Coordonnées 45° 39′ 30″ nord, 0° 19′ 03″ ouest
Altitude 31 m (102 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA CNG
Code OACI LFBG
Nom cartographique COGNAC
Type d'aéroport civil et militaire
Gestionnaire Syndicat Mixte des Aéroports de Charente

Régie de l'Aéroport Angoulême-Cognac

Pistes
Direction Longueur Surface
05/23 2 422 x 45 m revêtue
08/26 1 814 x 60 m revêtue
05/23 800 x 35 m non revêtue
Géolocalisation sur la carte : France

L'aéroport de Cognac - Châteaubernard (code IATA : CNG • code OACI : LFBG) est un aéroport du département de la Charente à usage restreint (aérodrome militaire)[1] situé sur la commune de Châteaubernard dans l'enceinte de la Base aérienne 709 Cognac-Châteaubernard. Il est situé à 6 kilomètres au Sud de la ville de Cognac.

Cet aéroport n'est plus ouvert à la circulation publique (CAP). Il possède néanmoins un aéroclub et accueil les vols de transports d'organes pour les hôpitaux du Grand Cognac.

La partie civile est gérée par le Syndicat Mixte des Aéroports de Charente qui dispose également de la Régie de l'Aéroport Angoulême-Cognac depuis 2017. L'affectataire principal des lieux est le ministère des Armées (Armée de l'air et de l'Espace).

Histoire

L'aéroclub

L'aérodrome accueille un aéro-club, les Ailes Cognacaises[2] qui a débuté le 21 juin 1935 par le dépôt des statuts de l'Aéro-club de Cognac. La grande aventure des ailes commençait, du planeur entièrement construit par M. Dauvergne, au Farman 403 piloté avec maîtrise par Maurice Hennessy.

Cet aéroclub est habilité à l’entraînement des réservistes de l’Armée de l’Air.

L'aéroport civil

L'aéroport civil de Cognac - Châteaubernard a été ouvert au transport de passagers (en concurrence avec l'aéroport d'Angoulême qui a pris l'appellation "Aéroport d'Angoulême - Cognac", plus proche de la ville d'Angoulême), en particulier aux vols privés au bénéfice d'entreprises de la région notamment afin d'accueillir les clients et les cadres des maisons de négoce.

L'aéroport civil qui se trouve dans la base militaire était géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Cognac.

L'aérogare civile a vu le jour en 1977[3] et dans les années 1980, elle a vu passer jusqu’à 5 000 passagers avec environ 250 mouvements par an. Elle possédait une salle d'embarquement de 200 m2, des tapis roulant et même une zone douanière[3].

Des Boeing 727, des Caravelle, des DC 8 se posaient là, sans difficulté en raison des longueurs de piste contrairement à Angoulême. Sans oublier les deux "Mystère 20" appartenant aux maisons Hennessy et Martell qui possédaient deux hangars[3].

L'activité a décliné jusqu'à tomber en dessous de 1 000 passagers par an à la fin des années 1990[4].

L'aéroport de Cognac - Châteaubernard est fermé à la circulation aérienne publique depuis 2000.

En 2012, la Chambre de Commerce et d'Industrie l'a transféré au Syndicat mixte des aéroports de Charente basé à Angoulême[4].

Il est toujours géré par le Syndicat Mixte des Aéroports de Charente basé à Angoulême et qui gère aussi l'Aéroport d'Angoulême-Cognac[5].

Les lignes commerciales

Sur la saison hiver 1976-1977, Air Aquitaine commercialisait une ligne vers Lyon-Satolas (aujourd'hui Lyon-St Exupéry), en Cessna 6/7 places, 3 fois par semaine[6]. L'appareil était celui de la compagnie Europ'Air, basée sur l'aérodrome d'Angoulême et associée à la compagnie Air Aquitaine.

Air Aquitaine/Europ'Air utilisait également le Beechcraft 99 sur la ligne[7].

La ligne partait initialement de l'aéroport d'Angoulême-Bel Air mais l'état de la piste de ce dernier n'étant pas satisfaisant obligeant les compagnies a réduire le nombre de passagers à bord de leurs avions, le Chambre de commerce et d'industrie était obligée de faire fermer les lignes fin 1974.

La ligne Angoulême - Lyon devenait donc Cognac - Lyon[8].

Infrastructure

L'aéroport est classé en catégorie B et sur la liste 3 des aérodromes (à usage restreint). Son emprise au sol est de 445 hectares.

Il dispose des infrastructures de l'armée de l'air à savoir:

  • Pistes balisées diurnes/nocturnes ILS catégorie 1,
  • Tour de contrôle militaire,
  • Niveau SSLIA de catégorie 4.

Opérateurs aériens

Statistiques

Statistiques de l'aéroport de Cognac 1997-2013[9]
Année Passagers Mouvements commerciaux Mouvements non commerciaux
2013 19 7 1
2012 58 18 26
2011 157 22 51
2010 302 44 30
2009 120 20 26
2008 93 18 2
2007 214 60 36
2006 390 76 25
2005 158 68 0
2004 471 68 84
2003 478 53 98
2002 822 45 114
2001 1 202 122 130
2000 971 166 58
1999 1 896 --- ---
1998 463 --- ---
1997 1 139 --- ---

Notes et références

  1. « Actualités spectacle et tourisme à Tarbes et en Hautes-Pyrénées », sur Bigorre.org (consulté le )
  2. http://aeroclub.cognac.free.fr/20150527_NP_BA709_SO_10070_CONVENTION_AC_Cognac.pdf
  3. « En images, dans les coulisses de l’aérogare fantôme de Cognac », sur SudOuest.fr (consulté le )
  4. « En images, dans les coulisses de l'aérogare fantôme de Cognac », sur SudOuest.fr,
  5. « Union des Aéroports Français », sur www.aeroport.fr (consulté le )
  6. « Air Aquitaine », sur www.timetableimages.com (consulté le )
  7. Assemblée nationale, Assemblée nationale, (lire en ligne)
  8. « AIR AQUITAINE à BORDEAUX-MERIGNAC | - Historique de la Société de 1970 à 1976 | - Statuts, Novembre 1970 | - Renseignements généraux, fiches de juin 1971 août et novembre 1972 | - rapports CSAM, arrêté (octroi d'autorisation) du 1er décembre 1971, du 23 Août 1973 et du 31 juillet 1974. | - Etudes de lignes : Biarritz-Tarbes-Lyon | Biarritz-Tarbes-Marseille | Périgueux-Bordeaux | Périgueux-Paris | - Lignes postales : Biarritz-Pau-Bordeaux-Pau-Biaritz et Périgueux-Agen-Bordeaux-Agen-Périgueux, 1974-1975 | - Ligne : Cognac-Lyon : 1975 | - Renouvellement d'autorisations | - La Société a déposé son bilan en décembre 1976. », sur FranceArchives (consulté le )
  9. « aeroport.fr/les-aeroports-de-l… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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