29 Orionis

29 Orionis
e Orionis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 23m 56,828s[1]
Déclinaison −07° 48′ 29,03″[1]
Constellation Orion
Magnitude apparente 4,13[2]

Localisation dans la constellation : Orion

Caractéristiques
Stade évolutif red clump[3]
Type spectral G8IIIFe-0.5[4]
Indice U-B +0,69[4]
Indice B-V +0,96[4]
Indice R-I +0,50[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −17,68 km/s[5]
Mouvement propre μα = −14,82 mas/a[1]
μδ = −45,02 mas/a[1]
Parallaxe 20,73 ± 0,17 mas[1]
Distance 157 ± 1 a.l. (∼ 48,1 pc)
Magnitude absolue +0,73[6]
Caractéristiques physiques
Masse 1,82 ± 0,08 M[7]
Rayon 11,53 ± 0,09 R[7]
Gravité de surface (log g) 2,76 ± 0,21[7]
Luminosité 70 ± 1 L[7]
Température 4 920 ± 20 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,18 ± 0,02[7]
Rotation 1,1 km/s[8]
Âge 1,42 ± 0,12 Ga[7]

Désignations

e Ori, 29 Ori, HD 35369, HIP 25247, HR 1784, BD−07°1064, GC 6646, SAO 132067[9]

29 Orionis (en abrégé 29 Ori) est une étoile géante[10] de la constellation d'Orion. Elle porte également la désignation de Bayer e Orionis, tandis que 29 Orionis est sa désignation de Flamsteed[9]. Dans l'Uranometria de Bayer, cette étoile est l'une des deux étoiles (l'autre étant Upsilon Orionis) marquant le sommet de la botte droite d'Orion[11]. Elle est visible à l’œil nu comme une étoile jaunâtre de magnitude visuelle apparente 4,13[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, l'étoile est située à environ ∼ 157 a.l. (∼ 48,1 pc) de la Terre[1] Elle se rapproche de la Terre à une vitesse radiale héliocentrique de −18 km/s[5].

29 Orionis est une étoile géante vieillissante de type spectral G8IIIFe-0.5[4], qui a épuisé les réserves d'hydrogène qui étaient contenues dans son cœur et qui s'est donc éloignée de la séquence principale. La notation « Fe-0,5 » de son suffixe indique que son spectre présence une sous-abondance légère en fer. Il s'agit d'une géante appartenant au red clump[3], ce qui signifie qu'elle est actuellement sur la branche horizontale et qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son cœur. L'étoile est 1,8 fois plus massive que le Soleil et elle est âgée d'environ 1,4 milliard d'années. Son rayon est 11,5 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 70 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 920 K[7].

Notes et références

  1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) Yoichi Takeda, Bun'ei Sato et Daisuke Murata, « Stellar Parameters and Elemental Abundances of Late-G Giants », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 60, no 4,‎ , p. 781–802 (DOI 10.1093/pasj/60.4.781, Bibcode 2008PASJ...60..781T, arXiv 0805.2434)
  3. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)
  4. (en) Bright Star Catalogue, « HR 1784 », sur Alcyone
  5. (en) E. Jofré et al., « Stellar parameters and chemical abundances of 223 evolved stars with and without planets », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , A50 (DOI 10.1051/0004-6361/201424474, Bibcode 2015A&A...574A..50J, arXiv 1410.6422). Entrée spécifique à 29 Orionis sur VizieR.
  6. (en) Ronaldo Da Silva, André de C. Milone et Helio J. Rocha-Pinto, « Homogeneous abundance analysis of FGK dwarf, subgiant, and giant stars with and without giant planets », Astronomy & Astrophysics, vol. 580,‎ , A24 (DOI 10.1051/0004-6361/201525770, Bibcode 2015A&A...580A..24D, arXiv 1505.01726). Entrée spécifique à 29 Orionis sur VizieR.
  7. (en) A. Gallenne et al., « Fundamental properties of red-clump stars from long-baseline H-band interferometry », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A68 (DOI 10.1051/0004-6361/201833341, Bibcode 2018A&A...616A..68G, arXiv 1806.09572)
  8. (en) J. R. De Medeiros et al., « A catalog of rotational and radial velocities for evolved stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 561,‎ , A126 (DOI 10.1051/0004-6361/201220762, Bibcode 2014A&A...561A.126D, arXiv 1312.3474) Entrée spécifique à 29 Orionis sur VizieR.
  9. (en) * e Ori -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  11. (en) Morton Wagman, Lost Stars : Lost, Missing and Troublesome Stars from the Catalogues of Johannes Bayer, Nicholas Louis de Lacaille, John Flamsteed, and Sundry Others, Blacksburg, Virginie, The McDonald & Woodward Publishing Company, , 540 p. (ISBN 978-0-939923-78-6), p. 513

Lien externe

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