1st Regiment of Life Guards

1st Life Guards

Le 1st Life Guards d'après Henry Martens.

Création
Activité 1788 - 1922
Dissolution
Pays Grande-Bretagne (1707 - 1801)
 Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Branche British Army
Type régiment
Rôle Protocole
Fait partie de Household Cavalry
Garnison Commandement à Londres, régiment à Bulford Camp
Devise Honi soit qui mal y pense
Inscriptions
sur l’emblème
Dettingen
Peninsula
Bataille de Waterloo
Bataille de Tel-el-Kebir
Egypt 1882
Relief of Kimberley
Bataille de Paardeberg
South Africa 1899–1900
Mons
Le Cateau
Retreat from Mons
Marne 1914
Aisne 1914
Messines 1914
Armentières 1914
Ypres 1914 '15 '17
Langemarck 1914
Gheluvelt
Nonne Bosschen
St. Julien
Frezenberg
Somme 1916
Albert 1916
Arras 1917 '18
Scarpe 1917 '18
Bataille de Broodseinde
Poelcappelle
Passchendaele
Hindenburg Line
Cambrai 1918
France and Flanders 1914–18
Guerres Guerres napoléoniennes
Guerre anglo-égyptienne (1882)
Seconde guerre des Boers
Première Guerre mondiale
Batailles Bataille de Vitoria
Siège de Saint-Sébastien
Bataille des Pyrénées
Bataille de Toulouse (1814)
1er combat de Genappe
Bataille de Waterloo
Charge de Kassassin
Bataille de Tel-el-Kebir
Siège de Kimberley
Bataille de Paardeberg
Bataille de Mons
Bataille du Cateau
Grande Retraite
Bataille de la Marne (1914)
Bataille de l'Aisne
Bataille de Messines (1914)
Bataille d'Armentières
Première bataille d'Ypres
Bataille de la Somme
Bataille d'Albert (1916)
Bataille d'Arras (1917)
Bataille de Passchendaele
Bataille de Broodseinde
Bataille de Poelcappelle
Bataille de la Somme (1918)
Offensive des Cent-Jours
Bataille de Cambrai (1918)
Colonel en chef George IV
Guillaume IV
Édouard VII
George V
Perpétuations Life Guards

Le 1st Regiment of Life Guards est un régiment de cavalerie et de garde de la British Army membre de la Household Cavalry. Le régiment a été créé en 1788 par la fusion du 1st (His Majesty's Own) Troop of Horse Guards et du 1st Troop of Horse Grenadier Guards. En 1922 le 1st Regiment of Life Guards fusionne avec la 2nd Regiment of Life Guards formé la même année, 1788, pour former les Life Guards le 21 mai 1922, toujours actif aujourd'hui, et qui a repris les tradition des deux régiment de Life Guards.

Histoire

Création

Par le traité de Paris en 1783, le Royaume de Grande-Bretagne reconnait l'indépendance des Treize Colonies devenu les États-Unis[1]. L'armée britannique sort affaiblie de la révolution américaine et, en 1788, l'armée est réformée pour rattraper son retard vis à vis des autres nations européennes[2]. Si les Français et les Espagnols ont échoué, lors de la guerre d'indépendance des États-Unis, à s'emparer de Gibraltar, des îles Anglo-Normandes ou d'opérer un débarquement en Grande-Bretagne ou en Irlande, la couronne britannique sait qu'en cas de débarquement, l'armée serait dans une position délicate[3],[4]. Le Private Gentleman's club of the Horse Guards qui formait le 1st (His Majesty's Own) Troop of Horse Guards, le 2nd Troop of Horse Guards, le 1st Troop of Horse Grenadier Guards et le 2nd Troop of Horse Grenadier Guards, fondés sous les règnes de Charles II et Jacques II, était dépassé ; ils furent licenciés pour former deux régiment régulier de Life Guards, le 1st Regiment of Life Guards et le 2nd Regiment of Life Guards[5]. Les deux nouveaux régiments étaient composés de 230 cavaliers et officiers, recrutés selon un critère de taille stricte. Pour entrer dans les Life Guards, il fallait mesurer entre 1,80m et 1,85m, sachant qu'à l'époque la taille moyenne était d'1,67m[5]. Le premier problème des Life Guards a été de trouver une caserne, l'opinion publique étant hostile à l'installation de militaires à côté des habitations[5]. Le quartier général des Life Guards se trouvait à Knightsbridge, King Street et Portman Square ; tous les cavaliers devaient trouver un logement par leurs propres moyens à une courte distance du quartier général, faute d'une véritable caserne pour les accueillir[5]. Le parlement britannique a envisagé de les déplacer à Regents Park Barracks dans un espace qui aurait pu accueillir à la fois cavaliers et montures[5]. Le dossier s'est enlisé, les effectifs ont fondu, il ne restait en 1801 que le quart des effectifs de 1788[5].

Guerres Napoléoniennes

Guerre de la Péninsule

En 1801, l'avenir du régiment était incertain ; on pensait à le licencier et reverser les effectifs vers d'autres régiments ; la politique de William Pitt le Jeune à l'encontre de la France changea la donne[5],[6]. En 1802, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande avait signé la paix d'Amiens et mis fin à la guerre de la deuxième coalition ; le premier ministre, William Pitt, ne respecta pas l'accord : Malte resta sous contrôle britannique au lieu d'être restitué à la France (qui l'avait conquise en marge de la campagne d'Égypte) ; le premier consul Bonaparte, en représailles, garda ses troupes en Hollande (elles auraient du évacuer le pays dès 1801), ainsi qu'à Rome et à Naples ; de plus, la France intervint dans les principautés allemandes et annexa le Piémont[6],[7],[8],[9].

Un an après sa signature, le traité de paix d'Amiens était caduc. La guerre reprit. Le Royaume-Uni était seul contre la France[7]. Devenu premier ministre pour un second mandat le 10 mai 1804, Pitt fit tout pour apporter la guerre le plus loin possible de la Manche[6]. La guerre reprit en mai 1803, après que le gouvernement britannique ait saisi tous les navires français et hollandais à sa portée et confisqué pour 200 millions de marchandises le 17 mai[10]. En réponse, le gouvernement français fit arrêter tous les ressortissants britanniques. Le 23 mai, le Royaume-Uni déclara la guerre à la France[10]. Le Royaume-Uni va choisir d'attaquer la France sur les mers, de s'emparer des colonies françaises et harceler la marine française, plutôt que de s'engager sur le continent. Elle finança une coalition sur le continent, avec l'empire d'Autriche et de l'Empire russe[11]. En 1812, le gouvernement envoya deux escadrons de Life Guards, un du 1st Life Guards et un du 2nd LIfe Guards à Lisbonne pour participer à la guerre d'indépendance espagnole[5],[12]. Ils restèrent à Lisbonne pendant six mois, puis furent envoyés au front lors de la campagne de 1813[5]. Les régiments de la Household Cavalry étaient sous l'autorité de Wellington[5]. Ils passèrent par Salamanque (reprise aux Français un an plus tôt à la suite de la bataille des Arapiles), et, le 21 juin 1813, participèrent à la bataille de Vitoria[5],[13],[14].

Ils seront présents au siège de Saint-Sébastien, début juillet 1813, puis à la bataille des Pyrénées, fin juillet début août 1813[5],[13]. Les Pyrénées franchies, ils livrent bataille sur le sol français, lors de la bataille de Toulouse en avril 1814. La bataille fut une victoire stratégique des coalisés, du fait de la prise de la ville de Toulouse, mais la tactique française empêcha les coalisés à détruire l'armée de Soult qui s'en est sortie presque intacte[5],[13],[15]. Après l'abdication de Napoléon 1er, les Life Guards retournent au Royaume-Uni en passant par Bordeaux puis Boulogne-sur-mer et enfin Douvres[13].

Campagne de Belgique

De l'arrivée en Belgique jusqu'à Genappe

Napoléon 1er exilé sur l'île d'Elbe, le gouvernement britannique décida de réduire les effectifs des Life Guards. Au moment des Cent-Jours, le gouvernement britannique changea d'avis et renvoya le régiment en Belgique, alors partie du Royaume uni des Pays-Bas[5],[13]. Ils furent envoyés à Ostende et Bruges, puis ont rejoint Wellington à Bruxelles[13]. Comme le reste de la cavalerie britannique, mais aussi hollando-belge et hanovrienne, les Life Guards avaient été mis sous le commandement de Henry William Paget, 2e comte d’Uxbridge ; comme les King's Dragoon Guards, le régiment fait partie de la 1re brigade de cavalerie britannique sous les ordres d'Edward Somerset, et comprend les quatre régiments de cavalerie de la garde britannique, 1st Life Guards, 2nd Life Guards, Horse Guards et les King's Dragoon Guards[17].

Pour la campagne de Belgique, deux escadrons ont été envoyés, totalisant 265 hommes dont 12 officiers et 263 cavaliers ; ils sont commandés par le Lieutenant-Colonel Samuel Ferrior[18]. Les Life Guards ne participèrent pas à la bataille des Quatre Bras, mais protégèrent la retraite alliée[5]. Le 17 juin, ils furent impliqués dans des escarmouches contre les lanciers rouges de la Garde impériale du colonel Jean-Baptiste Sourd. Leur mission était de délivrer les 7th Queen's Own Hussars et le 23rd Regiment of (Light) Dragoons qui avait reçu l'ordre d'attaquer les Français près de Genappe mais avait été mis en difficulté[19],[20],[21].

Lord Uxbridge, qui les commande personnellement, face à l'avancée rapide des Français, avait décidé d'envoyer sa cavalerie dans Genappe et envoyé ses cavaliers affronter la 5e division du 1er corps d'armée ou 1re division de cavalerie du 1er corps sous les ordres de Jacquinot. Il comprenait le 7e régiment de hussards, le 3e régiment de chasseurs à cheval, le 3e régiment de chevau-légers lanciers, le 4e régiment de chevau-légers lanciers et la 2e compagnie du 1er régiment d'artillerie à cheval[20],[21]. Lord Uxbridge prit en personne la tête des Life Guards pour repousser les lanciers du 3e et 4e régiment sous les ordres de Charles Martique et Louis Bro, qui avaient mis en difficulté le 7th Queen's Own Hussars et le 23rd Regiment of (Light) Dragoons[20],[21]. Les Life Guards repoussèrent les Français dans Genappe : les petites ruelles ne permettaient pas aux Français d'utiliser leurs lances[20],[21]. En poursuivant les lanciers de ligne français dans la ville, les Life Guards se sont mis en danger et, au croisement d'une rue, ils se font assaillir par les lanciers de la garde impériale[20],[21]. Les Life Guards sont repoussés hors de Genappe et poursuivis par les cavaliers légers français, sous le feu de l'artillerie française[20],[21]. Le colonel Jean-Baptiste Sourd, pour cette action, fut nommé général de brigade, avec effet immédiat, par l'empereur. Sourd refusa pour conserver son commandement des lanciers de la garde impériale[20],[21]. Les Britanniques se replièrent sous la pluie[20],[21].

Waterloo

Pour la journée du 18 juin, la brigade Somerset est positionnée en face de la ferme de la Haie Sainte, qui, avec le Hougoumont et la ferme de la Papelotte, compose le dispositif défensif des alliés[22]. La bataille commence à 11h30 avec l'offensive du prince Jérôme frère de Napoléon 1er[23]. Après midi, les Français du maréchal Ney, de la 2e brigade du général de brigade Bourgeois de la 1re division d'infanterie composée du 28e régiment d'infanterie et du 105e régiment d'infanterie, mettent en difficulté les défenseurs de la ferme ; ils prennent le potager de la Haie Sainte, risquent de prendre la ferme stratégique au centre du champ de bataille[22]. Le duc de Wellington fait alors envoyer des renforts, notamment de la King's German Legion et des Hanovriens, comme le bataillion de Lünebourg[22].

La 1re brigade Hanovrienne et la 2e brigade de la KGL arrivent à mettre en difficulté l'infanterie française avec le soutien des défenseurs de la ferme[22]. Cette réaction des alliés est stoppée par la charge de cuirassiers français[22]. D'après Levavasseur, aide de camp du maréchal Ney, celui-ci avait prélevé un escadron dans plusieurs régiments de cuirassiers, et formé une brigade de cavalerie lourde[22],[24]. Après que l'infanterie française ait été repoussée, en particulier par les Hanovriens, Ney ordonna que les cuirassiers les chargent[22].

C'est le colonel Crabet qui commanda la charge, à laquelle ont participé Gourgaud et Levavasseur[22]. Le Major Baring ordonna à ses hommes du 2nd Light Battalion KGL de se replier dans les granges de la Haie Sainte[22]. Le bataillon de Lünebourg n'en eut pas le temps et s'enfuit ; leur colonel, Klencke, fut blessé[22]. Ils se firent tailler en pièces par les Français[22]. Les cuirassiers poussèrent leur avantage et attaquèrent les canons de la batterie Hew Ross ; les servants cherchèrent refuge dans le chemin creux aujourd'hui disparu[22].

Vers 13 heures, Uxbridge aperçut une forte colonne de cavalerie française composée de cuirassiers et de carabiniers : il décida de leur opposer la brigade Somerset et chargea à sa tête, entre la route et l'actuelle butte du Lion (qui n'existait pas à l'époque)[22]. Les lignes de bataille n'étant pas totalement droites, les combats entre les deux cavaleries commencèrent à la gauche française vers la butte du Lion actuelle[22]. Les cuirassiers de la droite française arrivèrent sur le chemin creux (cet événement fut repris par Victor Hugo dans Les Misérables)[22]. Cela les désordonna ; ils durent aller en direction du carrefour de la chaussée de Charleroi, poursuivis par le 2nd Life Guards[22]. Le corps à corps tourna en faveur des Français[22].

Le lieutenant-colonel Robert Wallace, alors capitaine au 1st King's Dragoon Guards, écrivit que beaucoup de cavaliers britanniques furent gravement blessés, en particulier au visage, dans les combats face aux Français[22]. Les cavaliers français se retirèrent, et la brigade Somerset les poursuivirent mais devint la cible des fantassins français de Quiot du Passage[22]. Le 1st King's Dragoon Guards et le 2nd Life Guard's subirent de lourdes pertes, comme le rapporte Somerset à Wellington, après la blessure d'Uxbridge qui perdit une jambe[22]. En raison de ses pertes, la brigades Somerset n'a pas participé à la poursuite des Français[5].

XIXe siècle

À leur retour en Grande-Bretagne, ils furent acclamés par la population, et attirèrent l'attention du prince régent, futur George IV : il exprima son désir de devenir colonel en chef du régiment, en reconnaissance de leur bravoure lors de la bataille de Waterloo[5].

Après Waterloo, l'armée britannique ne sera pas engagée dans de grands conflits jusqu'à la guerre de Crimée[25]. C'est un âge d'or pour les uniformes britanniques ; ils deviennent plus chatoyants et s'inspirent en partie des uniformes de la garde impériale française mais aussi du reste de l'armée française[26]. George IV devint leur colonel en chef et le régiment servit à la garde des résidences royales ainsi qu'au maintien de l'ordre, quand nécessaire ; ils furent vite surnommés par la population « Bouchers de Piccadilly »[5].

L'Afrique

Le 1st Life Guards reprit du service en 1881, à l'occasion de la guerre anglo-égyptienne. Trois régiments de la household cavalry furent envoyés en Égypte[5]. C'est la reine Victoria qui imposa à l'adjudant général Garnet Joseph Wolseley leur présence, suite au refus de ce dernier de les intégrer dans le corps expéditionnaire pour lutter contre la révolte ʻUrabi menée par Ahmed Urabi[5]. À peine débarqués en Égypte, l'état major leur donna mission de secourir les défenseurs de l'écluse de Kassassin[5]. L'écluse était défendue par 2 000 soldats britanniques encerclés par les Égyptiens[5]. Ils durent parcourir les 6,5 km qui les séparent de Kassassin, la nuit tombée. La charge se fit dans la nuit du 28 août 1882, le 1st Life Guards, 2nd Life Guards, 7th Hussars et Royal Horse Artillery mirent en déroute les Égyptiens[5],[27].

Ils furent présents lors de la bataille de Tel-el-Kebir[5],[28]. Après la charge de l'infanterie, Wolseley ordonna à la cavalerie de charger. La victoire permit la sécurisation du canal de suez[5],[28]. Ils entrèrent au Caire, et Tawfiq Pacha fût remis sur son trône de Khédive[5]. C'est la dernière guerre à laquelle ils participèrent en uniforme écarlate[5]. Les officiers du régiment vont insister auprès de la reine pour que l'uniforme soit désormais kaki, comme ceux de l'armée de l'inde, comme tenue mieux adaptée à la guerre industrielle[5]. Après avoir refusé, la reine accepta le changement[5].

En 1899, des détachements de la housold cavalry sont envoyés en Afrique australe pour combattre lors de la seconde guerre des Boers[12]. Ils sont présents lors du siège de Kimberley ainsi que lors de la bataille de Paardeberg[12].

Première Guerre mondiale

Suite à l'invasion de la Belgique par l'Empire allemand, le 4 août 1914, le Royaume-Uni entra en guerre aux côtés de la France, l'Empire russe, la Serbie et la Belgique[12]. Le corps expéditionnaire britannique ou BEF fut envoyé en Belgique pour soutenir les Français et les Belges face aux Allemands[12]. Un escadron du régiment fut détaché et incorporé dans la 4e brigade de cavalerie de la 1re division de cavalerie[29]. L'escadron reçut l'ordre de se rendre à Mons pour participer aux derniers affrontements de la bataille des Frontières, et ralentir la 1re armée allemande du general von Kluck[12]. Ils furent présents le 23 août à la bataille de Mons, puis redéployés en France à Le Cateau-Cambrésis et, le 26 août, participèrent à la bataille du Cateau[12]. Ils durent ensuite faire retraite, lors de la Grande Retraite[12]. Ils se replièrent jusqu'à la Marne et participèrent à la bataille de la Marne qui stoppa l'avancée de la 1re armée[12]. Ils furent à la bataille de l'Aisne[12]. Jusqu'alors, il n'y avait qu'un escadron présent ; en octobre, le reste du régiment fut envoyé en Belgique, arriva le 8 octobre et fut incorporé au sein de la 7e brigade de cavalerie de la 3e division de cavalerie[29]. Le régiment, qui avait été utilisé surtout pour de la reconnaissance ou des attaques rapides, fut démonté quand le front se stabilisa[29]. Le régiment au complet participa à la bataille de Messines du 12 octobre au 2 novembre 1914 et fut engagés lors de la bataille d'Armentières du 13 octobre au 2 novembre 1914, ainsi que lors de la première bataille d'Ypres[12],[29]. En 1915, toujours en Flandre, ils furent engagés lors de la seconde bataille d'Ypres entre le 22 avril et le 24 mai 1915[12],[29],[30]. En 1916, ils furent dans la bataille de la Somme et à la bataille d'Albert[12],[30]. En 1917, ils participèrent à la bataille d'Arras, à la bataille de Passchendaele, à la bataille de Broodseinde et à la bataille de Poelcappelle[12],[30]. En 1918, ils combattirent lors de la seconde bataille de la Somme, lors de l'offensive des Cent-Jours et lors de la bataille de Cambrai[12],[29],[30]. Après la guerre, ils revinrent au Royaume-Uni, et, en 1922, le 1st et le 2nd Life Guards ont fusionné pour former les Life Guards, toujours en activité aujourd'hui[12].

Colonels en chef

Colonels du régiment

Galerie

Articles liés

Références

  1. (en) Bureau of Public Affairs Department Of State. The Office of Electronic Information, « Treaty of Paris, 1783 », sur 2001-2009.state.gov (consulté le )
  2. (en) Travis Shaw Travis Shaw is a native Marylander with a deep love of local history Wanting to share this love with others he received a BA in History from St Mary’s College of Maryland et an MA in Public History from American University His professional career includes nearly two decades of experience in the, « The British Army in the American Revolution », sur American Battlefield Trust (consulté le )
  3. Sophie Poirey, « L’archipel anglo-normand, enjeu de la rivalité franco-anglaise », Études Normandes, vol. 10, no 1,‎ , p. 6–11 (DOI 10.3406/etnor.2019.3906, lire en ligne, consulté le )
  4. Pascal Cyr et Sophie Muffat, La guerre d'Indépendance américaine, Passés composés, (ISBN 978-2-37933-620-1)
  5. Stephen Luscombe, « The British Empire », sur www.britishempire.co.uk (consulté le )
  6. « William Pitt the Younger (1759-1806) », sur victorianweb.org (consulté le )
  7. « La Paix d'Amiens (25 mars 1802) : Une paix éphémère entre la France et l'Angleterre », sur napoleon.org (consulté le )
  8. « La paix d'Amiens (de janvier 1801 à juin 1802) », sur napoleon.org (consulté le )
  9. Constant Wairy et Maurice Dernelle, Mémoires intimes de Napoléon 1er, Mercure de France, coll. « Le temps retrouvé », (ISBN 978-2-7152-4687-4 et 978-2-7152-5411-4)
  10. N. A. M. National maritime museum, A naval history of Britain, A. Lane National maritime museum, (ISBN 978-0-7139-9411-7), p. 528
  11. Harrison W. Mark, « Guerre de la Troisième Coalition », sur Encyclopédie de l'Histoire du Monde, (consulté le )
  12. (en) « The Life Guards | National Army Museum », sur www.nam.ac.uk (consulté le )
  13. (en) « 1st Life Guards » [PDF] (consulté le )
  14. « 21 juin 1813 - La bataille de Vitoria met fin à l'occupation de l'Espagne - Herodote.net », sur www.herodote.net (consulté le )
  15. Alexandre Du Mège, Précis historique de la bataille de Toulouse, livrée le 10 avril 1814, entre l'armée française, commandée par le maréchal Soult, duc de Dalmatie, et l'armée alliée, sous les ordres de lord Wellington, par le chevalier Alex. Du Mège,..., (lire en ligne)
  16. « Charge of the 1st Life Guards at Genape, 1815 | Online Collection | National Army Museum, London », sur collection.nam.ac.uk (consulté le )
  17. « Les Uniformes pendant la campagne des Cent Jours - Belgique 1815 », sur centjours.mont-saint-jean.com (consulté le )
  18. « Les Uniformes pendant la campagne des Cent Jours - Belgique 1815 », sur centjours.mont-saint-jean.com (consulté le )
  19. (en) « Rearguard action near Genappe 17th June 1815. » [PDF] (consulté le )
  20. Bernard Coppens, Waterloo les mensonges : Les manipulations de l'histoire enfin révélées, Bruxelles, Jourdan Editeur, , 544 p. (ISBN 9782874660405), p. 95 - 97 p
  21. Jean-Claude Damamme, La bataille de Waterloo, Paris, Perrin, coll. « Collection tempus », , 416 p. (ISBN 978-2-262-02049-1), p. 164, 165
  22. Bernard Coppens et Patrice Courcelle, Waterloo 1815 les carnets de la campagne : La Haie-Sainte, Bruxelles, édition de la Belle Alliance, , 88 p.
  23. Coppens 2009, p. 161.
  24. Octave Levavasseur, Un officier d'état-major sous le premier Empire : souvenirs militaires d'Octave Levavasseur, officier d'artillerie, aide-de-camp du maréchal Ney (1802-1815) / publiés par le commandant Beslay, (lire en ligne)
  25. Benoît Rondeau, L'empire britannique en guerre: 1857-1947, Perrin, (ISBN 978-2-262-09647-2)
  26. (en-US) MilitaryHistoryNow.com, « From Red Coats to Disruptive Camo – 250 years of British Army Uniforms », sur MilitaryHistoryNow.com, (consulté le )
  27. (en) « The Moonlight Charge, Battle of Kassassin, Egyptian War, 1882 », sur Britain's Small Forgotten Wars (consulté le )
  28. « Battle of Tel-el-Kebir », sur www.britishbattles.com (consulté le )
  29. (en-GB) « The 1st and 2nd Life Guards », sur The Long, Long Trail (consulté le )
  30. « From ceremonial duties to First Ypres and beyond: The 1st Life Guards and their single worst day of the war | The Western Front Association », sur www.westernfrontassociation.com (consulté le )
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