100e division d'infanterie territoriale
| 100e division d'infanterie territoriale | |
| Création | février 1915 | 
|---|---|
| Dissolution | janvier 1917 | 
| Pays | France | 
| Branche | Armée de terre | 
| Type | Division territoriale | 
| Rôle | Infanterie | 
| Guerres | Première Guerre mondiale | 
La 100e division d'infanterie territoriale (100e DT) est une unité de l'armée française créée en 1915 qui participe à la Première Guerre mondiale.
Les chefs de la 100e division d'infanterie territoriale
- - : Général Dantant[1]
 - - : Général Radiguet[1]
 - - : Général Tassin[1]
 - - : Général de Contades-Guizeux[1]
 
Première Guerre mondiale
Composition
- Infanterie[2] :
- 199e brigade territoriale :
- 201e régiment d'infanterie territoriale de à
 - 209e régiment d'infanterie territoriale de à
 
 - 200e brigade territoriale :
- 309e régiment d'infanterie territoriale de à
 - 315e régiment d'infanterie territoriale de à
 
 
 - 199e brigade territoriale :
 - Cavalerie[2] :
- 1 escadron du 19e régiment de dragons de à
 - 1 escadron du 21e régiment de chasseurs à cheval de à
 
 - Artillerie[2],[3] :
- un groupe (41e, 42e et 43e batteries de 90) du 35e régiment d'artillerie de campagne de à
 - un groupe (31e, 32e et 33e batteries de 90) du 20e régiment d'artillerie de campagne de à
 
 - Génie[2] :
- Compagnies 10/4T et 10/54T du 6e régiment du génie de mi-1916 à
 - Détachement de transmetteurs du 8e régiment du génie de fin 1916 à
 
 
Historique
1915
- 19 - : constitution dans la région de Paris[4].
 - - : travaux de défense du camp retranché de Paris, dans la zone Mormant, Melun[4].
 - 2 - : transport par voie ferrée à Givry-en-Argonne, puis stationnement vers Verrières[4].
 - - : mouvement de la division (sauf la 199e brigade) vers La Chapelle ; travaux. Les éléments de la 200e brigade sont mis à disposition de divers service[4].
 -  -  : mouvement vers Billy-le-Grand ; repos[4].
- Dès le , la 199e brigade est mise à la disposition de la 4e armée. À partir du , elle est en secteur vers Prosnes avec la 60e DI et combat sous ses ordres[5],[6]. Elle y subit les attaques allemandes par gaz des et ; elle rejoint la 100e DT, vers Mourmelon-le-Petit, le .
 - Restée à la disposition de la 2e armée le , la 200e brigade passe au 16e corps d'armée du au .
 
 
1916
- - : mouvement vers Mourmelon-le-Petit ; travaux et éléments en secteur vers la ferme des Marquises[4].
 - - : occupation d'un secteur entre le nord de Baconnes et le nord-est de Prosnes, déplacée à gauche à partir du vers la ferme de Moscou et le nord-ouest de Prosnes[4].
 - - : retrait du front, transport par voie ferrée dans la région de Villers-Cotterêts ; travaux[4].
 - - : transport par voie ferrée dans la région d'Amiens ; travaux[4].
 - - : mouvement vers Poix ; repos[4].
 
1917
- : dissolution[4], les 199e et 200e brigades deviennent des brigades isolées[2]
 - : dissolution des 199e et 200e brigade[4]
 
Rattachements
Affectation organique : Isolée de à [1] Affectation par armée :
- 2e armée
- -
 
 - 3e armée
- -
 
 - 4e armée
- -
 
 - 6e armée
- -
 
 - 10e armée
- -
 
 - Gouverneur militaire de Paris
- -
 
 - Groupement Pétain
- 2 -
 
 
Notes et références
- AFGG t. X-2, p. 691.
 - AFGG t. X-2, p. 692-693.
 - ↑ « Parcours et historiques des régiments d'artillerie durant 14/18, no 1 », sur chtimiste.com (consulté le )
 - AFGG t. X-2, p. 694.
 - ↑ AFGG t. X-2, p. 463.
 - ↑ « 19 octobre 1915 : ça bouge aux portes de la Montagne de Reims » [archive du ], sur lhistoireenrafale.lunion.fr,
 
Bibliographie
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
 
 
- Portail de la Première Guerre mondiale
 - Portail de l’Armée française