Émines

Émines

L'église Saint-Lambert (1871).
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province Province de Namur
Arrondissement Namur
Commune La Bruyère
Code postal 5080
Zone téléphonique 081
Démographie
Gentilé Éminois(e)
Population 1 462 hab. (01/01/2008)
Densité 138 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ nord, 4° 50′ est
Superficie 1 056 ha = 10,56 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Émines
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Émines
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Émines
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
Émines

Émines (en wallon Émene) est une section de la commune belge de La Bruyère située en Région wallonne dans la province de Namur.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Étymologie

1209 Hesmeines, 1211 Esmines :

  • Lieu aux prairies (germanique *imn-ina)[1];
  • Propriétés de (suffixe -inas) Emmo, anthroponyme germanique[2].

Géographie

Évolution démographique

  • Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre

Histoire

  • Emines fut l'une des communes où eut lieu un vol pour lequel la bande Noire fut notamment jugée en 1862.
  • Émines fusionna sous le régime français avec les localités de Chenoy, Hulplanche, Saint-Martin Huglise et Seumois.
  • Fin du XIXe siècle, un fort fut érigé au sud de l'entité, faisant partie de la ceinture de forts de Namur.

Liste des bourgmestres de 1830 à 1977

Patrimoine et culture

Patrimoine architectural

  • Eglise Saint-Lambert, édifice de style néo-roman construit en 1871 à 1874[3].
  • Château et ferme Ladmirant située non loin de l'église[4].
  • Ferme de la Tour, route de Rhisnes, située à proximité de l'église et du château. Citée au XIVe siècle comme fief appartenant à Gertrude de Seron[4].
  • Ferme du Hazoir, route de Meux. Reconstruite aux XIXe et XXe siècles[5].
  • Ferme d'Hulplanche, route de Rhisnes. Autrefois dit d'Huy-le-Planche. Mentionné entre 1601 et 1612 comme propriété de Nicolas de Ponty. La seigneurie hautaine fut vendue en 1665 par le Domaine à Guillaume de la Rue dans la famille jusqu'en 1768, date où elle passa par testament à Charles-Frédéric de Naybonne. Le bien fut cessé en 1783 par la fille de celui-ci, Marie-Adrienne de Montpellier, à Philippe Théodore d'Otreppe de Bouvette[5].
  • Ferme du Chenoy. Cité au début du XVIIe siècle, arrière fief de la seigneurie de Saint-Martin[6].
  • Ferme de Saint-Martin, dite autrefois Saint-Martin-Huglise. Ancien siège d'une seigneurie hautaine engagée par Paul de Berlo en 1642, dans la famille duquel elle resta jusqu'à la fin de l'Ancien Régime[6].
  • Ferme de Seumoy, datant des XVIIIe XIXe et XXe siècles[7].

Culture

Enseignement

Économie

Vie associative

Notes et références

  1. A. Carnoy, Origines des noms des communes de Belgique, Louvain, Éditions Universitas, , 2 vol.
  2. A. Vincent, Les noms de lieux de la Belgique, Bruxelles,
  3. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 5, p. 167.
  4. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 5, p. 168.
  5. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 5, p. 169.
  6. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 5, p. 171.
  7. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 5, p. 173.

Voir aussi

Bibliographie

  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 5, t. 1, 2 et 3 : Province de Namur, Arrondissement de Namur, Liège, Éditions Solédi, 1975-1983, 835 p. (ISBN 2-8021-0008-4)
  • Emmanuel Laurent - La Bande noire de l’entre-Sambre-et-Meuse Coecke et Goethals étaient-ils innocents ? – Print Express Bruxelles.

Lien externe

  • Portail de la province de Namur