Élie Castor

Elie Castor
Fonctions
Député français

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 5 juin 1988
Circonscription 1re de la Guyane
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique app. SOC
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Christiane Taubira

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Guyane
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique app. SOC

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 1re de la Guyane
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique app. SOC
Prédécesseur Hector Riviérez
Successeur Proportionnelle par département
Maire de Sinnamary

(19 ans et 3 mois)
Prédécesseur Roland Verderosa
Successeur Fortin Horth
Président du Conseil général de la Guyane

(9 ans)

(3 ans)
Conseiller général de Guyane

(20 ans)
Circonscription Canton de Sinnamary
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Cayenne, France
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Clermont-Ferrand, France
Nationalité Française
Parti politique RPR
PSG, DVG (1979-)
Profession Animateur-formateur
Administrateur territorial
Résidence Guyane

Elie Castor, né le à Cayenne (Guyane) et mort le à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est un homme politique français.

Biographie

Au niveau local, il fut maire de Sinnamary de 1977 à sa mort, conseiller général de la Guyane, élu dans le canton de Sinnamary de 1976 à 1996, et président du Conseil général de 1979 à 1982 et de 1985 à 1994. Il contribua à la création du projet Sinnamary 2000[1], au projet sucrier, au parc amazonien de Guyane ainsi qu'à la cité des sciences d’Amazonie.

Policier et enseignant[1], il est élu député de la Guyane en 1981 et réélu au scrutin proportionnel (circonscription unique) en 1986 et dans la 1re circonscription de Guyane en 1988. Il contribua au développement économique de la Guyane permis par le centre spatial de Kourou. Il chercha à voter contre l’octroi de mer et voulut limiter les flux migratoires[1],[2]. Il s'intéressa aussi aux Bushinenge[3] au contribua au projet de barrage de Petit-Saut[1].

Proche tout d'abord du RPR, il rallie en 1979 le Parti socialiste guyanais.

Il publia quelques ouvrages aux éditions L'Harmattan dont une biographie de Félix Eboué et les ouvrages 1981-1985 : la gauche au pouvoir, pour la Guyane, l'espoir et La région Guyane 1960-1983 avec Georges Othily.

Il meurt, malade, en juin 1996 dans le Puy-de-Dôme et est inhumé au cimetière de Crouël à Clermont-Ferrand[4].

Affaires judiciaires

Il fut d'abord mis en examen le pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux et prise illégal d'intérêt[5]. Il est à nouveau placé en détention provisoire en février 1996 et mis en examen dans le cadre de l'affaire Pacary[6]. Il est libéré le 1996[1].

Hommages

Le collège de Sinnamary et le lycée professionnel de Kourou portent son nom tout comme une avenue de Cayenne.

Un buste à son effigie réalisé par Abel Adonaï est présent à Sinnamary depuis 2022[7]. Un amphithéâtre à son nom est présent au sein du campus Saint-Denis du pôle universitaire guyanais.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Patrice Mouren-Lascaud, Canal Laussat, L'Harmattan, 1994.

Liens externes

Références

  1. « Il y a 25 ans décédait Elie Castor, maire, député, président du conseil général de Guyane », sur Guyane la 1ère, (consulté le )
  2. Madeleine Chailloux, Guyane 2017: Chronologie d'un ras-le-bol, Editions Vérone, (ISBN 979-10-423-0146-0, lire en ligne)
  3. Collectif, Les Lieux de la colère.: Occuper l'espace pour contester, de Madrid à Sanaa, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-1538-8, lire en ligne)
  4. « Une cérémonie intime à Clermont-Ferrand à la mémoire d'Elie Castor », sur Guyane la 1ère, (consulté le )
  5. Le Canard Enchaîné, Les cocotiers de la République: Enquête dans les eaux troubles de la France exotique, (ISBN 978-2-402-63308-6, lire en ligne)
  6. Le nouvel observateur, (lire en ligne)
  7. « Dévoilement du buste d’Elie CASTOR – Ville de Sinnamary » (consulté le )
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