Élections législatives suédoises de 2026

Élections législatives suédoises de 2026
349 sièges du Riksdag
(Majorité absolue : 175 sièges)
Type d’élection Élections législatives suédoises
Corps électoral et résultats
Population 11 millions d'après les estimations
Parti social-démocrate – Magdalena Andersson
Sièges en 2022 107
Démocrates de Suède – Jimmie Åkesson
Sièges en 2022 73
Modérés – Ulf Kristersson
Sièges en 2022 68
Parti de gauche – Nooshi Dadgostar
Sièges en 2022 24
Parti du centre – Anna-Karin Hatt
Sièges en 2022 24
Chrétiens-démocrates – Ebba Busch
Sièges en 2022 19
Parti de l'environnement Les Verts – Amanda Lind et Daniel Helldén
Sièges en 2022 18
Les Libéraux – Simona Mohamsson
Sièges en 2022 16
Premier ministre
Sortant
Ulf Kristersson
Parti modéré de rassemblement

Les élections législatives suédoises de 2026 se déroulent le afin de renouveler pour quatre ans les 349 membres du parlement monocaméral suédois, le Riksdag. Des élections municipales et régionales ont lieu simultanément.

Contexte

Système électoral

Le Riksdag est composé de 349 sièges pourvus pour quatre ans au scrutin proportionnel plurinominal[1]. La Suède possède la particularité d'avoir des élections à dates fixes combinées à un régime parlementaire dans lequel des élections anticipées peuvent être convoquées. Dans ce dernier cas, la législature nouvellement élue ne l'est que pour le restant du mandat de quatre ans entamé par la législature précédente. Des élections législatives sont par conséquent organisées quoi qu'il arrive le second dimanche du mois de septembre à intervalles de quatre ans, en même temps que les élections municipales et régionales[2].

Sur ce total, 310 sièges sont à pourvoir dans 29 circonscriptions dont la taille varie de 2 à 34 sièges en fonction de la population. Les listes de parti sont ouvertes, les électeurs ayant la possibilité de voter de manière préférentielle pour l'un des candidats de la liste du parti. Après le dépouillement du scrutin, les sièges sont répartis selon une version modifiée de la méthode de Sainte-Laguë entre les partis qui ont atteint le seuil électoral de 4 % des suffrages exprimés au niveau national. Les partis qui atteignent le pourcentage de 12 % des suffrages exprimés dans une seule circonscription peuvent encore obtenir des sièges, mais uniquement dans cette circonscription[1],[2].

Les 39 sièges restants, dits compensatoires, sont attribués aux différents partis dont le cumul des voix obtenues dans les circonscriptions dépasse le seuil de 4 % des suffrages exprimés au niveau national, afin de rapprocher le plus possible la répartition finale des sièges de celle des suffrages exprimés[1],[2].

Autorisé depuis 1988, le vote préférentiel permet à un candidat d'être prioritaire dans la répartition des sièges obtenus par son parti si ses votes préférentiels atteignent au moins 8 % du total des suffrages obtenus par ce parti dans sa circonscription[1],[2]. Un seul vote préférentiel est autorisé. Les bulletins en comportant davantage sont toujours valides, mais leurs votes préférentiels ne sont pas pris en compte. Le taux d'électeurs ayant recours à un vote préférentiel varie grandement d'un scrutin à un autre. Il était ainsi de 26 % en 2002 aux législatives, contre 59 % en 2004 aux européennes[2].

Les électeurs ont à leur disposition trois types de bulletin de vote : soit un bulletin ne comportant que le nom d'un parti, soit un bulletin comportant également la liste de tous les candidats présentés par ce parti dans la circonscription, permettant d'effectuer un vote préférentiel en cochant une case près d'un nom, soit un bulletin vide où l'électeur peut écrire lui-même le nom d'un parti. Les bulletins des différents scrutins organisés simultanément sont identifiables par leurs couleurs : jaunes pour les législatives, bleu pour les régionales et blanc pour les municipales[2].

Les élections sont précédées d'une période de dix-huit jours au cours de laquelle peut être fait recours à un vote anticipé. Toutes les municipalités doivent obligatoirement ouvrir au moins un bureau de vote à cet effet, également ouvert le jour des élections proprement dites. La loi électorale autorise également le vote par procuration tandis que les Suédois résidant à l'étranger peuvent avoir recours à un vote postal. Dans ce dernier cas comme dans celui d'un vote anticipé, l'électeur peut malgré tout voter en personne s'il change d'avis, auquel cas son précédent vote est invalidé[2].

Forces en présence

Parti Chef de file Idéologie[3] Résultats
en 2022
Parti social-démocrate (S) Magdalena Andersson Centre gauche à gauche
Social-démocratie
30,33 %
107 sièges
Démocrates de Suède (SD) Jimmie Åkesson Droite à extrême droite
National-conservatisme, opposition à l'immigration, euroscepticisme
20,54 %
73 sièges
Modérés (M) Ulf Kristersson Droite
Libéral-conservatisme, libéralisme économique
19,10 %
68 sièges
Parti de gauche (V) Nooshi Dadgostar Gauche
Socialisme démocratique, féminisme, euroscepticisme
6,75 %
24 sièges
Parti du centre (C) Anna-Karin Hatt Centre
Social-libéralisme, humanisme, agrarisme
6,71 %
24 sièges
Chrétiens-démocrates (KD) Ebba Busch Centre droit
Démocratie chrétienne, conservatisme social
5,34 %
19 sièges
Parti de l'environnement Les Verts (MP) Amanda Lind et Daniel Helldén Centre gauche
Écologisme, euroscepticisme
5,08 %
18 sièges
Les Libéraux (L) Simona Mohamsson Centre droit
Social-libéralisme, europhilie
4,61 %
16 sièges

Sondages d'opinion

Résumé graphique

Résultats

Résultats nationaux[4]
Parti Votes % +/− Sièges +/−
Parti social-démocrate (S)
Démocrates de Suède (SD)
Modérés (M)
Parti de gauche (V)
Parti du centre (C)
Chrétiens-démocrates (KD)
Parti de l'environnement Les Verts (MP)
Les Libéraux (L)
Parti de la Nuance (PNy)
Alternative pour la Suède (AfS)
Coalition citoyenne (MED)
Parti pirate (PP)
Autres partis
Votes valides
Votes blancs et invalides
Total 100 349
Abstentions
Inscrits / participation

Articles connexes

Références

  1. « IPU PARLINE database: SUEDE (Riksdagen), Texte intégral », sur archive.ipu.org (consulté le ).
  2. « Elections in Sweden The way it's done! », sur krasinskiy.ru (consulté le ).
  3. (en) Josep M. Colomer, Comparative European Politics, Routledge, , 320 p. (ISBN 978-1-134-07354-2, lire en ligne).
  4. https://resultat.val.se
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