Édingtonite

Édingtonite
Catégorie IX : silicates[a]

Édingtonite du complexe alcalin d'Ice River, Colombie-Britannique, Canada
Général
Symbole IMA Edi[1]
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Ba[Al2Si3O10] · 4H2O
Identification
Masse formulaire 507,60 uma
Couleur incolore à blanc
Système cristallin Les données présentées ici concernent la variante orthorhombique
Classe cristalline et groupe d'espace 2 2 2 - disphénoïdale
P21 21 21
Clivage parfait, m {110}
Cassure inégale - surfaces planes (non clivées) fracturées de façon inégale
Habitus Massif - Cristaux uniformément indiscernables formant de grandes masses.

Prismatique - Cristaux en forme de prisme élancé (comme la tourmaline). Pseudo tétragonal - Les cristaux ont une forme tétragonale.

Échelle de Mohs 4 à 5
Trait blanc
Éclat vitreux, subvitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,538,
nβ = 1,549,
nγ = 1,554
Biréfringence δ = 0,016 – biaxe (-)
Angle 2V 66° (calculée)
Dispersion optique r < v modérée
Transparence oui, translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,694–2,71 g/cm3 (mesurée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'édingtonite est un minéral du groupe des zéolithes, gris, brun, incolore, rose ou jaune. Sa formule chimique est BaAl2Si3O10·4H2O. Elle a des variétés structurales avec des cristaux tétragonaux, orthorhombiques ou tricliniques[2],[3],[4],[b]. L'IMA lui a attribué le symbole Edi[5].

Le minéral se trouve dans des cavités de syénites à néphéline, de carbonatites, de veines hydrothermales et de diverses roches mafiques. Elle est associée à la thomsonite, l'analcime, la natrolite, l'harmotome, la brewstérite, la prehnite et la calcite[6].

Le minéral a été signalé pour la première fois et nommé en l'honneur du collectionneur de minéraux écossais James Edington (1787–1844)[6]. D'autres sources lient le nommage au géologue et minéralogiste écossais Thomas Edington (1814-1859)[7]. Cependant, comme le minéral ayant été nommé par Wilhelm Karl von Haidinger en 1825, l'ancienne attribution doit être vraie[8].

Notes et références

Notes

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Mazzi et al. (1984) ont conclu « qu'il existe deux types d'édingtonite, l'édingtonite orthorhombique et l'édingtonite tétragonale. ». Les groupes spatiaux indiqués sont P212121 et P-421m (avec désordre Al-Si), respectivement

Références

  1. (en) Laurence N. Warr, « IMA–CNMNC approved mineral symbols », Mineralogical Magazine, vol. 85, no 3,‎ , p. 291-320 (DOI 10.1180/mgm.2021.43 ).
  2. (en) Richard V. Gaines, H. Catherine W. Skinner, Eugene E. Foord, Brian Mason et Abraham Rosenzweig, « Dana's New Mineralogy », Journal of the American Chemical Society, New York, Wiley/VCH, no 11,‎ , p. 1683-1684 (ISBN 0-471-19310-0, ISSN 0002-7863 et 1520-5126, DOI 10.1021/ja9756984, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « Edingtonite Mineral Data », sur www.webmineral.com (consulté le )
  4. (en) F. Mazzi, E. Galli et G. Gottardi, « Crystal structure refinement of two tetragonal edingtonites », Neues Jahrbuch für Mineralogie Monatshefte, no 8,‎ , p. 373-382 (ISSN 0028-3649)
  5. (en) Laurence N. Warr, « IMA–CNMNC approved mineral symbols », Mineralogical Magazine, vol. 85, no 3,‎ , p. 291-320 (DOI 10.1180/mgm.2021.43 ).
  6. (en) « Edingtonite », dans J. W. Anthony, R. Bideaux, K. Bladh et al., Handbook of mineralogy, (lire en ligne [PDF]) (consulté le )
  7. (en) Biographical Index of Former Fellows of the Royal Society of Edinburgh 1783–2002, The Royal Society of Edinburgh, (ISBN 0-902-198-84-X, lire en ligne)
  8. (en) The Edinburgh Journal of Science, Thomas Clark, (lire en ligne), p. 316-320

Voir aussi

Liens externes

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